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Waterloo battle 1815

 

 

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Canonniers Gardes-côtes

     
 

     
 

A la veille de la révolution, le corps des gardes-côtes, dont le rôle était de signaler et de repousser les débarquements hostiles, avait un effectif théorique de 21.620 hommes.
(voir
Canonniers gardes-côte en 1789 ).

Le corps est officiellement supprimé en 1791, mais vu son utilité en temps de guerre, il continue à subsister. Un arrêté du 10 brumaire an 4 réduit le corps à 6.518 hommes.

La loi du 23 fructidor an VII reconnaît 130 compagnies, totalisant 9.100 hommes, et trois bataillons de grenadiers gardes côtes totalisant 3204 hommes.

Un décret du 16 thermidor an 9 reforme le corps à 130 compagnies.
Le 16 juin 1802 (27 prairial an X), suite à la paix d’Amiens, ces compagnies sont licenciées. Très logiquement, la reprise de la guerre en 1803 voit la remise sur pied du corps, qui est régularisée par l’arrêté du 8 prairial an 11 (28 mai 1803).

Celui-ci ordonne la formation de 100 compagnies réparties de la façon suivante dans les directions d’artillerie :

 
 
  Bruges 1
Lille 2
Saint-Omer 4
Le Havre 8
Cherbourg 12
Brest 18
Nantes 14
La Rochelle 13
Bayonne 1
Perpignan 2
Montpellier 3
Toulon 19
Corse 3.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’arrêté ordonnait aussi la formation de 28 compagnies de canonniers-gardes-côtes sédentaires qui devaient être réparties de la façon suivante :
Belle-Île 5
Ouessant 1
Île de Groix 2
Île de Bréhat 2
Île de Baz 1
Sept-ïles 1
Île-dieu 2
Île de Noirmoutier 2
Île de Ré 4
Île d’Oléron 4
Île d’Elbe 4.

Chaque compagnie devait être composée de la façon suivante :
1 capitaine
1 lieutenant
un sergent-major garde-magasin principal
quatre sergents
huit caporaux
huit appointés
deux tambours
96 canonniers.

Les hommes devaient être désignés par les préfets, et devaient servir cinq ans. Ils devaient être âgés de vingt-cinq ans au moins, et de quarante-cinq au plus.

L’arrêté du décrivait l’uniforme et l’armement de façon assez précise :
"L’uniforme des canonniers-gardes-côtes sera composé d’un habit de drap bleu national, parements bleus, revers et retroussis vert de mer, doublure de serge et cadis blanc, gilet et culotte de tricot vert de mer, chapeau bordé de laine noire, bouton de métal jaune, timbré d’une ancre, d’un canon et d’un fusil.
Les distinctions relatives aux différents grades des officiers et sous-officiers seront les mêmes que dans l’infanterie.
X. L’armement consistera, pour chaque sergent ou canonnier, en un fusil, une baïonnette et une giberne ; le tout des mêmes forme, largeur, longueur et proportion que celles de l’infanterie.
"

Au fur et à mesure de l’agrandissement de l’Empire, le nombre des compagnies de canonniers gardes-côtes fut augmenté par la création de compagnies en Piémont, en Hollande et dans les villes hanséatiques. De 1812 jusqu’à la chute de l’Empire, on comptait 19 compagnies de canonniers vétérans, 33 compagnies de canonniers sédentaires et 145 compagnies de canonniers gardes-côtes.

     
 
(à suivre.)
     

 

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