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Waterloo battle 1815

 

 

 

 

 

 

 

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Carabiniers

 

(Origine du corps des carabiniers.)

     

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Par le Règlement du 1er avril 1791 les deux régiments de carabiniers quittèrent officiellement leur 23e place dans la classification de la cavalerie, et prirent rang avant tous les autres régiments de cette arme, comme « "grenadiers des troupes à cheval".
Chaque régiment devait être composé d’un état-major et de quatre escadrons, chaque escadron était fort de deux compagnies. Le complet de chaque régiment devait être de 581 hommes et 556 chevaux.
Sous le Consulat, la force de chaque régiment monta à 864 hommes.
Le décret du 31 août 1806 modifia la composition des régiments de carabiniers et de cuirassiers. Chaque régiment conservait un état-major et quatre escadrons, divisés chacun en deux compagnies. La force d’un régiment montait à 820 hommes et 831 chevaux.
Les carabiniers, comme les cuirassiers, ne devaient recevoir "que des hommes fortement constitués, et pas au-dessous de la taille d’un mètre 79 à 80 centimètres".
Par décret du 24 décembre 1809, l’Empereur décida que les carabiniers seraient cuirassés, ce qui allait radicalement changer l’aspect de ces cavaliers.

 

 
 
 

Uniforme.
Les carabiniers portaient un habit bleu à collet bleu liseré d’écarlate ; revers, parements, doublure et retroussis écarlates. La patte de parement était écarlate pour le premier régiment, bleue pour le second.
Les boutons d’étain, timbrés d’une fleur de lis jusqu’à la chute de la royauté, furent timbrés d’une grenade par après.
Les retroussis étaient garnis d’une grenade découpée dans du drap bleu.
Les épaulettes écarlates avaient le corps ornées d’un galon blanc. Elles étaient maintenues par des brides blanches doublées d’écarlate, cousues sur l’habit.
Veste de drap blanc.
Culotte de peau à grand pont.
La coiffure consistait en un bonnet à poil en peau d’ours noir, à fond écarlate orné de deux galons blancs posés en croix ; il était garni d’un cordon blanc, dont une partie était nattée, et l’autre servait à attacher la coiffure à l’habit. Le bonnet était orné, en grande tenue, d’un plumet écarlate.
Equipement : giberne à patelette en accolade, ornée d’une grenade en laiton. Porte giberne en buffle jaune bordé d’un galon blanc. Ceinturon idem fermant au moyen d’une plaque en laiton ornée d’une grenade.


     
         

 

 

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