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Carabiniers

 

 
 

Les carabiniers constituaient les grenadiers de la cavalerie, et leur origine est parallèle à celle des grenadiers d’infanterie.
En 1676, le roi Louis XIV arma de carabines quatre gardes-du-corps de chaque brigade.
Par l’ordonnance du 26 décembre 1679, le roi étendit l’institution à toute la cavalerie, et établit deux carabiniers « choisis parmi les cavaliers les plus adroits à tirer » dans chaque compagnie des régiments de cavalerie.
On lit dans les "Travaux de Mars" de Manesson Mallet (1684) : « Les carabiniers sont des cavaliers choisi par distinction dans la compagnie, comme plus expérimentés au métier de la guerre, et les plus adroits à tirer ; ils ont des carabines rayées, qui portent trois cents pas, et que l’on charge à force avec une baguette de fer. Ils ont par mois quarante-cinq sols plus de paie que les cavaliers, et un louis d’or toutes les fois qu’ils remportent le prix les jours que l’on en propose. »

 
 
 

A la suite de la bataille de Fleurus (1er juillet 1690), où le maréchal de Luxembourg avait rassemblé les carabiniers en un seul corps, le roi créa par ordonnance du 26 octobre 1690 une compagnie de carabiniers de trente maîtres dans chaque régiment de cavalerie.
Une ordonnance de 1693 constitua les carabiniers qui existaient dans les différents régiments en un régiment, sous le nom de « Corps royal des Carabiniers ».
En 1698, le régiment se composait de cinq brigades, chacune de huit compagnies de vingt hommes et ayant pour chef un colonel-général portant le titre de mestre de camp commandant en chef.

« Les carabiniers, écrit Alfred de Marbot, se distinguèrent toujours par leur bravoure ; on les vit en 1740 faire le service des grenadiers et escalader les murs de Prague. A Dettingue, à Fontenoy, ils rivalisèrent de courage avec la maison du roi. A Lawfeld, en 1747, et plus tard à Courtrai et à Maëstricht ils se firent particulièrement remarquer. En 1758, à Crevelt, et en 1759, à Minden, ils furent admirables. Enfin, pendant les campagnes de 1760 à 1763, ils mirent le comble à leur vieille gloire. Pendant tout ce laps de temps, leur organisation et leur uniforme ne subirent presque aucun changement. Comme par le passé, tous les chevaux de ce corps devaient être noirs. »
En 1758 le régiment royal des carabiniers prit le nom de "Carabiniers-comte de Provence", parce que le comte de Provence en devint le mestre de camp à cette époque. Ce régiment fut dès lors organisé en 5 brigades de 2 escadrons chacune ; l’escadron à 4 compagnies de 35 maîtres.
Lors de la réforme de la cavalerie opérée en 1776 par le comte de Saint-Germain, le régiment ou corps des carabiniers seul conservait 10 escadrons formant 5 brigades, ce qui donnait à ce corps un effectif de 1160 maîtres

En 1779 le régiment de carabiniers prit le nom de "Carabiniers de Monsieur", changea d’uniforme, et fut réduit à huit escadrons de 150 chevaux.

Par ordonnance du 17 mars 1788, le corps des carabiniers formait à lui seul une brigade de cavalerie composée de deux régiments. Il prenait le 23e rang parmi les régiments de cavalerie. Il était sous les ordres d’un seul et même chef, qui avait le titre de colonel-lieutenant inspecteur.
Le Colonel-propriétaire était Monsieur (frère du roi, comte de Provence)
Le colonel-lieutenant inspecteur était le comte de Chabrillan, lieutenant général.
Chaque régiment était composé de quatre escadrons ; le premier régiment était composé des 1er, 3e, 5e et 7e escadrons ; le 2e des 2e, 4e, 6e et 8e escadrons.

Le décret sur la composition de l’armée, du 18 août 1790, portait, en son article VIII :
"Les carabiniers seront rendus à leur destination primitive de Grenadiers de la cavalerie ; en conséquence, ils se remonteront dans les troupes à cheval, ou de sujets ayant fait au moins un congé dans lesdites troupes, et ils jouiront d’un sol de haute-paie, comme les grenadiers en jouissent dans l’infanterie".

 
 
   
 
     
 
     
 

 

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