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Grenadiers
près de la Représentation nationale |
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Il existe
quelque confusion au sujet de la Garde de la Convention et de la
Garde du Corps législatif, souvent désignés
comme étant deux corps distincts. En fait, il ne s’agit que
d’un seul corps, créé en juillet 1795, c'est-à-dire
à la fin de la Convention sous le nom de "Grenadiers
près de la Représentation nationale", par
transformation et augmentation du corps des Grenadiers-gendarmes
près la représentation nationale.
La représentation nationale s’appelait la Convention jusqu’en
vendémiaire an III (septembre 1795) date à laquelle
celle-ci fut dissoute et remplacée par le Corps législatif,
composé du Conseil des Anciens et du Conseil des Cinq cents.
C’est
lors de la séance du 4 thermidor an III (22 juillet 1795)
que la Convention décréta, sur proposition du représentant
Delmas, que les Grenadiers-gendarmes
prendraient la dénomination de "Grenadiers près
de la Représentation nationale", et que leur nombre
serait porté à 800 hommes formant un seul bataillon
de 8 compagnies.
Chaque compagnie était
composée de cent hommes, officiers compris.
Appelé
communément "Garde de la Convention" jusqu’à
la dissolution de celle-ci, il est normal que le corps prît
la désignation de "Garde du Corps législatif"
lorsque celui-ci entra en fonction.
L'Almanach national pour l'an V donne au corps la dénomination
de "Bataillon des Grenadiers de service près la
représentation nationale."
Le service de ce corps se borna à la garde des locaux dans
lesquels les deux Conseils tenaient leur séance. A ce titre,
il aurait dû empêcher la réalisation du coup
d’état des 18 et 19 brumaire an VIII. On sait qu’il n’en
fut rien, grâce à l’habileté des conjurés.
Peu après, la Garde du Corps législatif, fondue avec
la Garde du Directoire, entra dans la composition de la Garde consulaire. |
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Uniforme
:
L’"Histoire
de l’Ex-Garde" (1821) décrit l’uniforme de la façon
suivante :
Habit bleu de roi, revers, parements et pattes écarlates,
avec liseré blanc ; doublure blanche, avec liseré
écarlate ; retroussis agrafés, garnis de grenades
écarlates ; tour de poches (en travers) formé d’un
passepoil écarlate. Veste et culotte blanches.
Guêtres noires, montant au-dessus du genou, avec boutons jaunes.
Epaulettes et dragonnes rouges.
Chapeau uni avec une ganse blanche, une cocarde nationale, des marrons
et un plumet rouge.
Boutons blancs à l’habit, à la veste et au chapeau,
empreints du faisceau de la république.
Une grande grenade blanche sur la giberne.
Les officiers portaient les épaulettes, la dragonne et les
ornements du chapeau en argent, de même que les passants d’épaulettes
et les grenades de l’habit.
Bottes à retroussis.
Vernet et Lami donnent la même description.
Alfred de Marbot représente les Gardes de la Convention au
13 vendémiaire an IV. Leur habillement diffère de
celui de l’Histoire de l’Ex-Garde en ce qu’ils portent un collet
bleu (passepoilé de rouge pour l’officier), et que la patte
de parement est blanche. Marbot montre des grenadiers coiffés
du chapeau, d’autres du bonnet à poil.
D’après Christian Blondieau (Aigles et shakos du Premier
Empire), les grenadiers de la Garde de la Convention portaient le
bonnet à poil orné d’une plaque en métal blanc
estampée d’une grenade, articulée de chaque côté
de deux bandeaux qui se rejoignaient derrière le bonnet,
« selon un système assez fréquent à la
fin du XVIIIe siècle.
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