Son
uniforme fut arrêté le 9 brumaire an V (30 octobre 1796).
Les
gardes à pied portaient l’habit bleu national, « semblable
à celui des grenadiers des demi-brigades d’infanterie de l’armée »,
c’est-à-dire à collet écarlate, revers blancs liserés d’écarlate,
épaulettes et passants écarlates, retroussis blancs liserés d’écarlate
et garnis de grenades écarlates, passepoil des poches en travers
écarlate. Il ne devait différer de l’habit des demi-brigades que
par le bouton : « timbré d’un faisceau d’armes, portant
autour ces mots en abrégé : « Garde du directoire exécutif »,
et des parements de l’habit « qui, étant rouges, seront coupés
et fermés par une patte blanche. »
Veste
blanche à boutons jaunes, culotte de drap blanc.
Guêtres
noires (blanches en été), boutons de cuivre jaune ;
chapeau uni orné d’une ganse blanche, marrons et plumet écarlates.
Fusil
garni de cuivre jaune d’un modèle particulier. Sabre également d’un
modèle particulier, à dragonne rouge.
Giberne
garnie d’une grenade de laiton.
Buffleterie
blanche piquée sur les bords.
Le
9 ventôse an V, l’uniforme fut modifié, et les grenadiers à pied
furent coiffés du bonnet de grenadier avec plaque de cuivre jaune
portant l’inscription : « Garde du Directoire Exécutif ».
Le bonnet à poil était muni d’un fond de drap écarlate garni d’une
croix en galon aurore, d’un cordon et d’un plumet écarlates.
Cet
uniforme fut conservé par les grenadiers de la garde des consuls
à la création de ce corps, formé en majeure partie par les grenadiers
de la garde du directoire et ceux de la garde du corps législatif.
Il n’y a que les boutons qui furent remplacés par des boutons jaunes
portant, autour du faisceau, l’inscription : « Garde des
consuls – Rép. Franc. ». C’est dans cette tenue qu’ils firent
la campagne de 1800 en Italie et qu’ils prirent part à la bataille
de Marengo.
Un
nouvel uniforme fut déterminé par le décret du 21 fructidor an VIII
(8 septembre 1800), et introduit dans le corps en 1801.
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