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Compagnie
des guides interprètes
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Compagnie
de guides interprètes pour l’armée d’Angleterre 1803-1805
Compagnie des guides du prince de Neufchâtel 1807-1811
Compagnie d’élite du grand quartier général
1811-1814
La compagnie de guides interprètes pour l’armée d’Angleterre
fut créée par un décret du 12 vendémiaire
an 12 (5 octobre 1803). Cette compagnie, dont l’organisation fit
confiée au colonel Dupont-Derval, fut placée sous
les ordres du capitaine Cuvelier. Elle devait se recruter au moyen
d’enrôlements volontaires faits à Paris et dans les
ports de mer, depuis Ostende jusqu’à Saint-Malo. Les volontaires
devaient avoir moins de trente-six ans, être bien constitués,
savoir parler et traduire l'anglais, avoir habité l'Angleterre
et en connaître la topographie, et produire des certificats
d'anciens services et de bonne conduite. Les Irlandais pouvaient
être admis dans le corps.
La compagnie des guides-interprètes devait avoir la composition
suivante :
1 capitaine,
2 lieutenants,
2 sous-lieutenants,
1 maréchal des logis en chef,
4 maréchaux des logis,
1 fourrier,
8 brigadiers,
96 guides,
2 tambours,
ce qui formait un total de 117 hommes.
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La compagnie
fut rassemblée à Saint-Omer. D’après le commandant
Bucquoy, elle ne dut pas être montée à ses débuts,
en vue de la descente en Angleterre. On ne voit pas très
bien cependant les services que cette compagnie aurait pu rendre
sur le sol anglais si elle n’était pas montée, au
moins en partie. Il est possible que le premier consul ait eu en
vue de la monter après le débarquement en Angleterre
au moyen de chevaux de prise ou de réquisition, mais l’entraînement
et le service en France nécessitaient des chevaux. D’ailleurs,
la tenue et l’armement indiquent bien un corps de cavalerie. Il
est vrai que la composition prévoyait deux tambours à
la place de trompettes, mais il pourrait s’agir d’une erreur de
transcription, ce qui ne serait pas sans précédent
dans la législation militaire. |
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La
compagnie des guides-interprètes resta à Boulogne
pendant la campagne de 1805 et pendant la première partie
de l’année 1806, et elle ne rejoignit la grande armée
que pendant la campagne de Prusse, à une date inconnue.
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Le 30 juin
1807, l’Empereur affecta la compagnie au service de son major général,
et elle prit en conséquence le nom de compagnie des guides
du prince de Neufchâtel. En 1808, les guides furent casernés
à Versailles, puis ils accompagnèrent l’Empereur et
son major général en Espagne, pays où ils restèrent
jusqu’en novembre 1811. A cette date, ils furent ramenés à
Bayonne, ville dans laquelle ils furent réorganisés
en vue de la campagne de Russie, s’appelant dès lors «
compagnie d’élite du grand quartier général ».
La compagnie n’échappa pas au sort commun à toutes les
unités de la grande armée, c’est-à-dire qu’elle
fut pratiquement anéantie pendant la retraite et dut être
réformée pour la campagne de 1813. Pendant cette campagne
et celle de France en 1814, la compagnie continua à faire le
service du grand quartier général. Elle fut licenciée
à Chartres le 1er juin 1814, et les 25 hommes qui comptaient
encore à l’effectif à cette date furent incorporés
dans le 2e régiment de Dragons. |
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