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Lyon,
le 27 février.
Jeudi dernier, 23 de ce mois, il y a eu sur la place de Louis-le-Grand
une revue de toute la garnison, passée par MM. les lieutenants-généraux
Brayer et Albert.
M. le général Albert, commandant la première
subdivision de la 19e division, et appelé par la volonté
du Roi, à l'emploi d'aide de camp de Mgr. le duc d'Orléans,
n'avait point encore pris congé des troupes ; et M. le lieutenant-général
Brayer, son successeur, avait retardé de les voir réunies
pour la première fois, afin qu'une même journée
pût remplir tous les voeux.
Cette réunion de troupes avait attiré une foule immense
et toujours empressée.
Le 24e régiment de ligne, composé en partie de militaires
de Lyon ou des villes voisines, nous a montré le beau résultat
des opérations du dernier recrutement ; et déjà
la longueur de la place de Louis-le-Grand, ne suffit plus à
la formation de sa ligne de bataille.
Le 13e de dragons, l'un des plus beaux régimens de son arme,
surtout la compagnie d'élite, paraît d'ailleurs être
à son complet.
Cette belle et bonne troupe, parfaitement tenue, présentait
le coup-d'œil le plus imposant
Différentes manœuvres d'infanterie et de cavalerie, ordonnées
par M. le lieutenant-général Brayer, ont été
exécutées avec la plus grande précision.
Avant de faire défiler la troupe, MM. les officiers des régimens
ont formé un cercle au milieu duquel se trouvaient MM. les
généraux Brayer et Albert et leur état-major.
M. le général Albert a pris alors la parole, pour faire
à ses braves officiers des adieux les plus affectueux, et les
recommander aux bontés particulières de son ancien compagnon
d'armes, et digne successeur.
M. le général Brayer, qui s'est uni de la manière
la plus aimable à cet épanchement de son collègue
et ami, a donné à cet instant pénible une sorte
de dédommagement dont on éprouve le besoin, alors qu'on
doit se séparer d'un militaire du caractère du général
Albert.
Le mouvement qu'on a pu remarquer parmi les officiers qui se pressaient
autour de deux généraux distingués dans l'armée,
autant par leur mérite personnel que par leurs services, prouve
assez combien ils sont aimés et estimés l'un et l'autre
par les braves qu'ils ont l'honneur de commander.
(Journal de Lyon, 28 février 1815.) |
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