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20 février 1815 Mardi 21 février 1815 22 février 1815 |
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Début
de la série : |
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| Paris,
le 21 février. On écrit de Vienne, le 9 février : C'est avant-hier que les affaires de la Saxe et de la Pologne ont été décidées après une discussion très animée qui avait duré pendant tout le mois de janvier. Chaque partie a sacrifié de ses prétentions. La Russie, qui garde le grand-duché de Varsovie, cède à la Prusse les départements de Posen, Kalitsch et la ville de Thorn ; de sorte que la plus belle partie de la Grande-Pologne devient prussienne. On ignore l'extension précise des acquisitions prussiennes en Pologne. Dans la Saxe, la nouvelle frontière de la Prusse embrasse la presque totalité de la Lusace, Wittemberg, Naumbourg et la Thuringe ; en un mot, le tiers des anciens états saxons. Le royaume de Saxe acquiert des avantages pour son commerce et la libre navigation sur l'Elbe. Les conférences du comité allemand vont maintenant recommencer avec une nouvelle activité. Tous les principaux souverains de l'Allemagne, et notamment le roi de Saxe, vont être admis aux délibérations où il régnera désormais plus d'unanimité. Lord Castlereagh emporte la convention relative à la Saxe, et celle par laquelle toutes les puissances chrétiennes abolissent solennellement la traite des nègres. La France, qui a été vivement appuyée par lord Castlereagh dans l'affaire de la Saxe, a soutenu à son tour l'Angleterre dans les discussions sur la traite. On assure même que le terme de l'abolition est très-rapproché. Enfin, le congrès a fait à Napoléon Buonaparte des propositions dont le contenu est très secret, pour l'engager, dit-on, à se désister de la souveraineté de l’île d'Elbe, et à s'éloigner du centre de l'Europe. (Journal de Lyon, 25 février 1815). |
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Le Journal officiel confirme aujourd'hui l'heureuse nouvelle de la
décision du congrès sur le royaume de Saxe. (Journal de Lyon, 25 février 1815). | ||||
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Conformément aux ordres de S. M., il va être incessamment
délivré des congés aux militaires mariés
avant le 4 avril ; à ceux proposés pour la réforme
comme impropres au service ; à ceux qui n'ont pas la
taille requise pour le service ; enfin, aux militaires qui
se trouveront dans une situation susceptible d'être prise
en considération : on aura égard au nombre d’enfants
que les familles auront présents sous les armes, ou qui seraient
morts en activité de service. | ||||
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La chambre des pairs, qui était composée de 154 membres,
lors de sa création, est réduite aujourd'hui à
148 par la mort de MM. les ducs d'Aumont et de Fleury, et de MM.
les comtes Legrand, Journu-Aubert, Rédon et Thévenard ;
et comme il doit y avoir au moins 150 pairs de France, et 200 au
plus, ce sont au moins deux places à nommer. | ||||
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Une décision rendue, le 9 janvier dernier, par Son Exc. le
ministre secrétaire-d'état des finances, rétablit
dans les ports de Dunkerque, Dieppe, le Hâvre, St-Malo, Morlaix,
Lorient, Nantes, La Rochelle, Bordeaux, Cette et Marseille, la faculté
d'entreposer, sous la surveillance de l'administration des douanes,
les tabacs en feuilles venant de l'étranger. L'usage de cette
faveur sera réglé par les dispositions primitives
des lois des 5 septembre 1792 et 29 floréal an 10, sous la
réserve du privilège des manufactures royales. Ainsi,
les tabacs ne pourront être introduits en France qu'autant
qu'ils seront achetés parla régie. Le délai
de l'entrepôt, fixé à dix-huit mois, favorise
d'ailleurs les spéculations des négociants qui préféreront
de vendre leurs tabacs a l'étranger. |
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Paris, 21 février
1815. |
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On dit, et il parait que c'est avec toute certitude, que le travail
sur l'université vient d'être terminé ; il
y aura 17 universités ; elles seront gouvernées
par un recteur et un conseil d'université, composé du
recteur, des doyens des facultés, du proviseur du lycée
du chef-lieu, et de trois notables. Ces universités seront
surveillées par un conseil royal de l'instruction publique,
dont les membres seront choisis, en grande partie , parmi les anciens
conseillers titulaires de l'université. Les universités
auront des inspecteurs particuliers. Il y aura aussi des inspecteurs-généraux,
mais en moins grand nombre que dans le système actuel. | ||||
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Voici les noms des gouverneurs de nos colonies : M. le comte
de Vaugiraud (la Martinique) ; M. le comte Durand-Linois (la
Guadeloupe) ; M. le comte Cara-Saint-Cyr (Guyane française
) ; M. Bourhillon (îles St.-Pierre et Miquelon) ;
M. Bouvet de Lozier (île Bourbon); M. le ComteTrigant de Beaumont
( Sénégal et dépendances). |
| Angleterre.
Londres, 21 février 1815. Suivant des nouvelles authentiques, nous sommes entrés à la Nouvelle-Orléans le 15 janvier. L'Empereur d'Autriche doit, dit-on, se faire couronner roi de Lombardie à Milan. (Journal des Deux-Sèvres, 4 mars 1815.) |
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| Italie.
Rome, 21 février 1815. Le maréchal duc de Belgrade a envoyé au S.P., de la part de l'Empereur d'Autriche, 100 chevaux, 100 paires de pistolets, 100 sabres de dragons, et 2.000 fusils pour l'infanterie, comme une preuve de l'intérêt et de l'amitié de S. M. I. (Journal des Deux-Sèvres, 11 mars 1815.) |
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