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13 février 1815     Mardi 14 février 1815    15 février 1815

Début de la série : 
       

 

Paris, 14 février 1815.
D'après les nouvelles de la Martinique, les expéditions commerciales qui y sont arrivées de France, ont réussi au-delà des espérances des spéculateurs. Les comestibles d'Europe y paraissent recherchés et d'un débit avantageux.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 février 1815.)

 

 
  M. le gouverneur comte de Vaugiraud a constitué le 12 décembre le conseil supérieur de la Martinique, en grande cérémonie, et a reçu des membres le serment de fidélité au Roi.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 février 1815.)
 
 
  - Lord Fitzroi Saummerset, ministre plénipotentiaire d'Angleterre, a eu, le 6, sa première audience du Roi, dans laquelle il a présenté à Sa Majesté ses lettres de créances.
     
  - Le Roi a donné 3.000 fr. pour le concert qui a eu lieu au profit des incendiés de Mery-sur-Seine ; et Sa Majesté, ajoutant à ce bienfait, a promis de fournir à ces malheureux habitants les bois et les matériaux nécessaires pour reconstruire leurs maisons.
     
  - On croit que Monseigneur le duc et Mad. la duchesse d'Angoulême partiront le 28 pour Bordeaux.
     
  - M. le comte Maxime de Puységur, maréchal de camp, est nommé inspecteur-général des gardes nationales du département de la Gironde.
     
  - Les nouvelles de l'Amérique méridionale présentent la Nouvelle-Espagne comme perdue pour la métropole.
     
  - L'ancien Roi de Suède vient du se déterminer à faire le voyage de la Terre-Sainte, et déjà il a reçu du Grand-Seigneur la permission nécessaire à cet égard.
     
  - Dans la nuit du 21 au 22 décembre dernier, sidy Mahmoud bey, fils du dernier bey d'Alger, s'est rendu, accompagné de sidy Ismaël son frère, et d'une centaine d'Africains, chez Osman bey, son oncle, et l'a assassiné ainsi que les trois jeunes princes ses fils, son médecin et une femme qui avait toute sa confiance.
     
  - Le 11 février, S. M. a bien voulu apprendre elle-même à M. Desèze qu'elle l'avait nommé premier président de sa cour de cassation.
     
  - M. le général comte Nansouty, capitaine des mousquetaires gris, est mort le 12 février, des suites d'une maladie longue et douloureuse.
     
  - Il paraît certain que l'université va subir de grandes réformes. Il y aura plusieurs universités dans le royaume. Chaque université aura un recteur. Toutes les universités correspondront avec le conseil général qui sera établi à Paris. Ce conseil sera présidé par M. de Heausset, ancien évêque d'Alais. Les membres du conseil seront pris dans le clergé et la magistrature.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 février 1815.)
     

 

Paris, le 14 février 1815.
S. A. R. Monsieur, comte d'Artois, a passé, le 12 février, à deux heures, sur la place Vendôme, au sortir de la messe, la revue des douze détachements de chaque légion. S. A. était accompagnée des princes ses fils. Il serait difficile de rendre avec quelle belle tenue et quelle précision les pelotons ont défilé, et encore plus l'affabilité et cette grâce vraiment chevaleresque avec laquelle S. A. a bien voulu témoigner, à MM. les officiers qui formaient le cercle, le plaisir que lui taisait revue.
« Messieurs, leur a dit ce bon prince, je suis parfaitement content de la tenue de la garde nationale, et surtout de son bon esprit et de son zèle pour le service du Roi. MM. les officiers, témoignez à vos camarades toute ma satisfaction. »
De pareilles marques de bienveillance sont pour les gardes nationaux la plus douce récompense de leurs services. LL.AA.RR. se sont retirées, suivies d'un nombreux et brillant état-major, aux cris mille fois répétés de i-Vive le Roi ! vive Monsieur ! vivent les princes ses fils !
La garde nationale à cheval défilait la dernière, et se faisait remarquer par une tenue aussi élégante que guerrière.
(Journal de Lyon, 18 février 1815.)

     
 

M. le général comte de Nansouty, capitaine des mousquetaires gris, est mort, le 12 février au matin, des suites d'une maladie longue et douloureuse, qui enlève à l'état un brave, et au Roi un sujet fidèle et dévoué. La veille, on espérait encore ; il y avait un mieux sensible dans la situation du général ; il paraissait satisfait lui-même de son état ; et apprenant de quelques personnes qui l'entouraient, qu'un grand nombre de mousquetaires de sa compagnie, attristés par les souffrances de leur capitaine, ne s'étaient point rendus à la fête donnée par Mgr. le duc de Berry, il leur disait : Assurez ces Messieurs que ce trait me pénètre de reconnaissance. Aussitôt que je me porterai mieux, je les embrasserai tous.
(Journal de Lyon, 18 février 1815.)

     
 

- Il est probable, d'après des lettres de Rome, en date du 29 janvier, que les troupes napolitaines occupent la campagne de Rome ; elles font des courses jusque sous les murs de la ville, où cependant elles n'ont pas encore osé pénétrer. Il semble que l'aspect de la ville sainte arrête leurs coupables efforts. Rien n'est plus noble et plus touchant que la conduite du St. Père ; il semble attendre, au milieu du sacré collège, quel sort lui réserveront ces nouveaux fléaux de l'église. (Journal de Lyon, 18 février 1815.)

     

 

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