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Itinéraire des Archives
de Caulaincourt :
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Le
20, monté le Tauris à 4 heures du soir, visité
les fours, le parc d'artillerie de la Garde sur la route de Swenziany,
allé au couvent de Barwetch pour se faire rendre compte des
dispositions faites pour l'établissement de l'hôpital,
rentré à 7 heures et demie. |
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Lettre
de l'Empereur à Maret, duc de Bassano. |
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A
M. Maret, duc de Bassano, ministre des Relations extérieures,
à Vilna.
Gloubokoïé,
20 juillet 1812.
Monsieur le Duc de Bassano,
je ne conçois pas trop pourquoi on n'a pas placé dans
la commission du Gouvernement M. Tyzenhaus ; on dit que ce riche
propriétaire est très-ennemi des Russes et très
entendu. Faites des recherches là-dessus. Je vous envoie
deux ukases interceptés; vous y verrez qu'on lève
5 hommes sur 100 dans les gouvernements de Vitebsk, Mohilef, Livonie,
etc. Il serait très important que les levées polonaises
se fissent sans délai. On m'avait promis cinq régiments
d'infanterie de trois bataillons et trois régiments de cavalerie ;
ai-je nommé les colonels? et a-t-on fait choix de grands
propriétaires, capables de faire de grands sacrifices pour
cette levée, ou n'a-t-on pris que des gens sans crédit ?
Je crois qu'il faudrait nommer des propriétaires d'une grande
influence, comme celui que je viens de vous indiquer. Il faudra
réunir les recrues à Minsk, Kovno et Vilna, et faire
le plus promptement possible l'organisation des régiments.
Les fusils ne tarderont pas à arriver. Il est bien important
qu'à mesure que l'armée s'avance on puisse réunir
sur ses derrières un corps d'une quinzaine de mille hommes,
qui garantisse le pays et tous les points qu'on voudra contre les
invasions des Cosaques. Occupez -vous de cela sérieusement
et donnez vos instructions au sieur Bignon ; c'est un objet
principal. On m'avait fait espérer des bataillons de garde-chasse,
qu'on devait former dans les marais de Pinsk , sur le Borysthène
et sur la Dvina ; il me serait très avantageux d'avoir de
ces bataillons, qui éclaireraient le pays.
Voici les nouvelles militaires : Nous sommes entrés à
Orcha, où nous avons trouvé des magasins immenses.
Nous avons passé le Borysthène, et l'on courait après
un convoi de cent trente pièces de canon qui rétrogradait
sur Smolensk. Nous devons être actuellement à Mohilef.
Bagration n'a pas pu gagner Bobrouisk ; il a été
forcé de passer plus bas. Le camp retranché de Drissa
a été évacué. Toutes ces nouvelles peuvent
être dites sommairement; envoyez-les par des courriers du
pays au duc de Tarente , au général Reynier et au
prince Schwarzenberg, à Nesvije et à Varsovie.
Il est convenable que la commission de gouvernement fasse une adresse
aux provinces de Mohilef, de Vitebsk et de Polotsk, et envoie un
député dans chacune de ces provinces; surtout qu'on
envoie beaucoup d'imprimés de la diète de Varsovie
et de tout ce qui a été fait. Ces gens-ci sont lents
et paraissent n'avoir pas d'argent ; suppléez à
tout cela. Réglez le traitement du sieur Bignon, qui sera
payé sur les fonds de votre département ; ce sera
le même que celui qu'il avait à Varsovie ; il faut
qu'il tienne une maison convenable. Donnez le plus de mouvement
qu'il sera possible à tout cela.
Napoléon.
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Au Prince
de Neuchâtel et de Wagram, major général de
la Grande Armée, à Gloubokoé. |
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Gloubokoé,
le 20 juillet 1812.
Mon cousin , écrivez au prince d'Eckmühl que je ne puis
pas être satisfait de la conduite qu'il a tenue envers le
roi de Westphalie; que je ne lui avais donné le commandement
que dans le cas où la réunion ayant eu lieu, et les
deux armées étant sur le champ de bataille, un commandant
eût été nécessaire; qu'au lieu de cela,
il a fait connaître cet ordre avant que la réunion
fût opérée, et lorsqu'à peine il communiquait
par quelques postes ; qu'après avoir fait cela, et après
avoir appris que le roi de Westphalie s'était retiré,
il devait conserver la direction et envoyer des ordres au prince
Poniatowski; que je ne sais plus aujourd'hui comment va ma droite;
que je lui avais donné une preuve de la grande confiance
que j'ai en lui, et qu'il me semble qu'il ne s'en est pas tiré
convenablement ; que, puisqu'il avait pris le commandement,
il devait le garder ; mais qu'il eût mieux fait de ne pas
le prendre, puisqu'il n'était pas réuni au roi ;
qu'à présent que je suis éloigné, j'ignore
ce qui se passe sur ma droite ; que mes affaires en souffrent,
tandis que s'il avait écrit au prince Poniatowski que le
roi ayant quitté le commandement, il lui donnait une direction
, mes affaires n'auraient pas souffert. Sur ce, etc.
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Le
major-général au général Lariboisière. |
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Gloubokoé
, le 20 juillet 1812.
Monsieur le
général, l'intention de l'empereur est de faire de
Gloubokoé un point central ; il y sera établi des
manutentions et des magasins. Donnez des ordres pour y faire venir
un million de cartouches d'infanterie, dix mille coups de canon
et mille fusils.
Le quartier-général de l'intendant partira le 22 ou
le 23 de Wilna, pour se rendre à Gloubokoé. On profitera
de cette occasion pour faire partir tous les convois qui peuvent
se trouver à Wilna, on joindra à cette colonne dix-huit
ou vingt pièces de canon de la garde, servies par la réserve
du colonel Pelgrin, et enfin tout ce qui resterait de l'équipage
de pont.
La route de Wilna à Gloubokoé va être divisée
en sept journées de marche, et désormais tous les
convois suivront cette direction qui sera la route de l'armée
pour les premier, deuxième, troisième, quatrième
et sixième corps. |
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VIIIe
Bulletin de la Grande Armée,
Gloubokoé, le 22 juillet 1812. |
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Le
20, les maréchaux ducs d'Istrie et de Trévise étaient
à Ouchatsch ; le vice-roi à Kamen ; le roi de Naples
à Disna. (...)
Le 20, le roi de Naples passa la Dwina, et fit inonder la rive droite
par sa cavalerie.
Tous les préparatifs que l'ennemi avait faits pour défendre
le passage de la Dwina, ont été inutiles. Les magasins
qu'il formait à grands frais depuis trois ans, ont été
détruits. Il est tels de ses ouvrages qui, au dire des gens
du pays, ont coûté dans une année six mille
hommes aux Russes. On ne sait sur quel espoir ils s'étaient
flattés qu'on irait les attaquer dans des camps qu'ils avaient
retranchés. |
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