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1786-1787
Troubles de Hollande
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Après
la guerre d'Amérique, à laquelle la République
des Provinces-Unies a pris part (mais qui s'est soldée
par la destruction de sa marine et de grandes pertes commerciales),
le pouvoir du stathouder Guillaume
V (Willem V) subit les attaques du parti patriote. Ce parti,
influencé par les doctrines des lumières, était
l'émanation politique de la bourgeoisie, qui revendiquait
une plus grande participation au pouvoir, et entrait de ce fait
en conflit avec le stadhouder et les oligarchies locales.
La publication du pamphlet "Aan het Volk van Nederland"
de Joan Derk van der Capellen tot den Pol (1781)
est considéré comme l'acte fondateur du parti patriote.
Celui-ci reprochait au stathouder son anglophilie et l'influence
de l'oligarchie locale.
Des 1782,
des comités de correspondance se créent à travers
la République, et des corps francs patriotiques, sortes de
milices bourgeoises, sont formés.
En 1785,
les Etats de Hollande retirent au stathouder le commandement de
la garnison de La Haye. Le 22 juillet 1786,
les Etats de Hollande et de Frise suspendent le stathouder de sa
charge de capitaine général (ou commandant de l’armée).
Guillaume V se retire alors avec sa famille à Nimègue.
Des combats opposent régulièrement l'armée
des Etats, favorable au prince d'Orange, aux corps patriotiques.
La situation dans les Provinces-Unies entraîne une crise européenne
qui provoque des armements en Angleterre et en France.
Le 28 juin 1787,
la princesse Wilhelmine, épouse du stathouder et soeur du
roi de Prusse, entreprend un voyage vers la Haie pour y susciter
un mouvement populaire en faveur de son mari. Mais elle est arrêtée
à Goejanverwellesluis près de Gouda par un corps franc
patriote.
Le roi de Prusse réclame réparation pour cet "affront"
fait à sa sœur et masse un corps de 20.000 hommes à
Wesel. Les Etats n’ayant pas satisfait aux exigences de Berlin,
les troupes prussiennes envahissent la république en septembre
et s'emparent des villes opposées au prince.
Devant les menaces de l’Angleterre et de la Prusse, le cabinet de
Versailles n’ose pas intervenir.
A la Haye, les Etats demandent au duc de Brunswick de ne pas faire
entrer les troupes de la ville, et votent l’annulation de la délibération
qui avait démis le stathouder de ses fonctions de capitaine
général. Le stathouder rentre dans la ville aux applaudissements
de peuple.
Le 3 octobre, c’est Amsterdam, la "ville la plus commerçante
d’Europe" qui doit capituler, événement
qui a un profond retentissement en Europe.
Fort de l'appui des baïonnettes prussiennes, le parti orangiste
se livre à une répression sévère contre
les patriotes. Plus de 40.000 de ceux-ci cherchent refuge a l'étranger,
principalement en Belgique (Pays-Bas autrichiens) et en France.
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