Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

   

Waterloo battle 1815

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1789-1815.com

   Annuaire 1789-1815   >   Waterloo   >    Le site  >   

.

Waterloo en 1829

  En 1829, le docteur Alleweireldt publia le récit d'une visite qu'il fit aux grottes de Han. Parti de Bruxelles, il prit la route de Namur par les Quatre-Bras, ce qui nous vaut une description du champ de bataille de Waterloo. Quatorze ans après les événements, les traces de la bataille se sont effacées. Il n'y a que les monuments pour en rappeler le souvenir.  
 

 

Description pittoresque de la grotte de Han-sur Lesse, avec planches
Par J. Alleweireldt, docteur en Médecine, Bruxelles 1829.

   
 

De Bruxelles à Namur la route est belle et le pays montueux : la partie comprise entre cette capitale et Waterloo, traverse la forêt de Soigne ; cette première portion est en général très-boisée, offre un aspect agréable, souvent varié. Cette forêt commence à peu près à une lieue de Bruxelles, et se prolonge, le long de la chaussée de Charleroi, jusqu'au Mont-St.-Jean, sur une étendue d'environ deux lieues. Depuis ce dernier endroit la route de Namur est généralement découverte ; elle offre de part et d'autre de grandes plaines et un pays ondulé. Le premier endroit remarquable est le village et le champ de bataille de Waterloo. C'est sur l'espace compris entre le Mont-St.-Jean et Rossomme, le long de la chaussée de Bruxelles à Charleroi, 2400 toises, du sud au nord, et entre le hameau de Smohain et la chaussée de Nivelles, 2000 toises, de l'orient à l'occident, que cette mémorable et sanglante lutte a eu lieu, le 18 juin 1815. Ce champ de bataille, déjà maintes fois décrit, est toujours intéressant pour celui qui le visite, à cause des grands souvenirs qu'il rappelle à chaque pas. Ici reposent confondus dans la poussière, pêle-mêle avec leurs chevaux et dans des fosses communes, des soldats de toutes les nations, des guerriers de tout âge et de tout rang, des ennemis sans l'être, dont la plupart ne se connaissaient pas, qui se sont battus, blessés et tués, sans peut-être trop savoir pourquoi ; qui la veille étaient loin de penser que l'heure de la mort allait sonner pour eux, et que le lendemain serait le dernier jour de leur existence. Ici jouèrent quitte ou double, aux dépens d'autrui, et entre eux pour la première et la dernière fois, deux célèbres rivaux de gloire, dont on se souviendra long-temps, et que l'histoire jugera de différentes manières.
Plusieurs monuments élevés sur le terrain de cet immense charnier, sont les seuls objets qui attestent au voyageur que ce fut ici le champ de bataille de Waterloo. Le monument le plus remarquable est celui du Lion, appelé de Waterloo ; il a été élevé à la gloire des armées alliées, pour transmettre à la postérité le souvenir de leur éclatante victoire. C'est une éminence artificielle en terre, de forme conique, dont le diamètre, à la base, est de 160 mètres, la circonférence de 480, et la hauteur de 45. Le Lion en fer de fonte, qui surmonte ce monticule, et son piédestal, sont de grandeur colossale ; le regard du Lion est tourné vers la France. Du haut de ce monument l'on découvre facilement tout le champ de bataille ; il est assis sur le plateau derrière la Haie-Sainte, entre les chaussées de Charleroi et de Nivelles, à l'endroit où fut blessé le prince d'Orange. Les autres monuments sont 1° la pyramide gothique en fer de fonte,élevée au nord, et près de Planchenoit, par ordre du roi de Prusse, à la gloire de son armée victorieuse ; 2° le tombeau du général anglais sir Alexandre Gordon, érigé par ordre du général duc de Wellington ; 3° le monument consacré à la mémoire des Hanovriens.

Les deux derniers monuments se trouvent sur la hauteur, à côté de la ferme la Haie-Sainte, le premier à l'ouest, le second à l'est de la chaussée de Charleroi, qui passe entre les deux tombeaux. L'on voit aussi dans l'église de Waterloo, et même dans le village, une grande quantité de sépultures en marbre et en granit, des valeureux guerriers morts au champ d'honneur, le 18 juin 1815.

Du hameau Mont-St.-Jean à la ferme la Haie-Sainte, et en suivant la chaussée de Charleroi, il y a environ 500 toises. C'est autour de cette ferme qu'a eu lieu le plus rude, le plus acharné et le plus meurtrier des combats : c'est surtout là que les deux armées ont déployé la plus grande valeur et se sont disputé la victoire. Plus loin, au sud, sur la hauteur voisine, à la distance de 600 toises, et contre la même chaussée, se trouve la ferme la Belle Alliance. Rossomme se trouve à 650 toises plus en avant ; la maison du roi et la ferme du Caillou, où l'empereur Napoléon établit son quartier général le 17, veille de la bataille, sont éloignées de Rossomme de 400 toises environ. Le temps et la main de l'homme ont tout réparé, et, sans les monuments dont je viens de parler, on passerait sur le champ de Waterloo, sans s'en apercevoir.

Le bourg de Genappes, le hameau des Quatre-Bras, l'ancienne chaussée des Romains qui conduit de Bavay à Tongres, les villages de Sombreffe, de Ligny et le Mazy sont les endroits les plus remarquables que l'on voit avant d'arriver à Namur.

     

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

_ Retour au haut de la page.

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - 1789-1815.com - waterloo1815.com  © Bernard Coppens 2014 - Tous droits réservés.