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Voltigeurs
de la Garde 1810-1815
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Le décret
impérial du 30 décembre 1810
transforma en régiments de Voltigeurs les deux régiments
de Tirailleurs-chasseurs et les deux
régiments de Conscrits-chasseurs.
Ces quatre régiments formaient la partie de la Jeune Garde
rattachée à l'arme des Chasseurs à pied.
Le décret du 10 février 1811 prescrivit que les 4
régiments de Voltigeurs auraient le même uniforme et
que tous les quatre porteraient pour marque distinctive le collet
jaune.
En vue de la campagne de Russie, deux nouveaux régiments
de Voltigeurs furent créés : le 5e par décret
daté du 18 mai, et le 6e par celui du 28 août 1811.
Ceux de ces régiments qui prirent part à cette funeste
expédition furent pratiquement anéantis, et furent
reconstitués au début de l'année 1813, les
nouveaux cadres provenant pour la plus grande part du régiment
des Pupilles. Le 15 février 1813,
le régiment des Gardes nationales
de la Garde fut transformé en régiment de Voltigeurs
et prit le numéro sept.
Le
25 mars 1813, un 8e régiment fut créé par décret,
suivi bientôt de cinq nouveaux régiments qui prirent
les numéros 9 à 13 (décret du 3 avril 1813).
Le 11 janvier 1814 furent créés les 14e, 15e et 16e
Voltigeurs, dans la composition desquels entrèrent les cadres
des Voltigeurs de la Garde royale d'Espagne. Enfin, le 21 janvier,
trois nouveaux régiments furent créés sous
les numéros 17, 18 et 19. Ces corps devaient être composés
de volontaires et d'ouvriers sans travail "par suite des
circonstances".
Lors
de la première Restauration, les régiments de Jeune
Garde furent dissous, et les parties qui ne furent pas licenciées
furent versées dans les régiments d'infanterie de
ligne.
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Le
décret impérial du 28 mars 1815 crée «
six régiments de Tirailleurs et six régiments de Voltigeurs
de la jeune Garde Impériale ». Ces douze régiments
devaient être organisés à Paris par le lieutenant
général comte Drouot.
Le décret du 8 avril 1815, portant la composition des différents
corps de la Garde impériale, confirrmait cette création
de 6 régiments de Voltigeurs, Jeune Garde, faisant partie
du corps des Chasseurs à pied. Ce décret portait que
la taille nécessaire pour l'admission dans l'arme des Chasseurs
à pied était de 5 pieds 3 pouces (l m705).
Chaque régiment devait être de 2 bataillons, chacun
à 4 compagnies. La composition en était identique
à celle des régiments de Tirailleurs. (voir pl.
W11.)
La Jeune Garde devait être complétée par des
enrôlements volontaires, et par le rappel des militaires en
congé illimité.
Les régiments
de voltigeurs furent formés le 22 avril, et commencèrent
à être armés le 1er mai.
Comme pour les Tirailleurs , l'Empereur décida et décréta
le 12 mai la création de deux nouveaux régiments dans
l'arme des Voltigeurs, qui prirent les numéros 7 et 8.
D'après les archives du corps, le 1er régiment fut
organisé et complété en 8 jours, du 22 avril
au ler mai. Mais ce régiment est parti de Reuil pour Compiègne
le 16 mai, avant d'avoir reçu tout son habillement et tout
son équipement.
Le 3e régiment de Voltigeurs quitta Paris le 7 juin, suite
à l'ordre donné pour que toute la Garde soit réunie
le 10 à Soissons.
Pour les Voltigeurs, seuls les ler et 3e régiments prirent
part à la campagne de Belgique, et leur histoire est semblable
à celle des 1er et 3e Tirailleurs (voir planche W.11).
Après Waterloo, les régiments de Voltigeurs furent
dirigés sur la Loire, puis licenciés, le 1er à
Hérisson le 20 septembre, et le 3e à Montluçon
le 14 septembre. Les six autres régiments furent licenciés
à Sancerre, Bourges et Montluçon entre le 11 et le
26 septembre.
UNIFORMES
Lors de la
transformation des régiments de Tirailleurs-chasseurs
et de Conscrits-chasseurs
en Voltigeurs, ces régiments reprirent la tenue des Tirailleurs-chasseurs
et, afin de les distinguer de façon plus nette des Tirailleurs
(grenadiers), ils adoptèrent les distinctions des compagnies
de voltigeurs dans les régiments de la ligne, à savoir
le collet chamois et les épaulettes vertes.
(...)
Les sapeurs peuvent être reconstitués grâce aux
archives du corps. Ils étaient coiffés d'un bonnet
d'oursin sans plaque, pour lequel des cordons avaient été
distribués aux 1er et 3e régiments (pas au 2e). Ils
portaient l'habit comme la troupe, avec des haches croisées
en drap rouge sur chaque manche. Leur équipement comprenait
une paire de gants à crispins, un tablier de peau et un porte-hache.
Un ornement en forme de tête de Méduse leur fut distribué.
Ils étaient armés d'une hache d'armes et d'un mousqueton
modèle an IX garni d'une baïonnette. On ne trouve pas,
sur les états, de trace de sabres de sapeur. A moins qu'ils
ne se soient procuré cette arme, attribut traditionnel du
sapeur, de façon non officielle, il faut supposer qu'ils
portaient le sabre briquet ordinaire.
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