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Viennet |
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Viennet, (J.P.G),
auteur, officier d'artillerie de marine, élu à l'Académie
française en 1831. |
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Histoire
du département de l'Hérault depuis les temps les plus
reculés jusqu'à nos jours
Par J. Brieu, Lodève, 1861. |
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Viennet
(Jean-Pons-Guillaume) naquit à Béziers le 18 novembre
1777. Après avoir fait de bonnes études au collège
même de Béziers, il entra, en 1796, comme lieutenant
dans l'artillerie de marine.
L'année suivante, il fut pris par les Anglais sur l'Hercule
et resta pendant 8 mois prisonnier sur les pontons de Plymouth.
Rendu à la liberté, il fit la campagne de Saxe et
assista aux batailles de Lutzen, ou il fut décoré
de la main de l'Empereur, de Bautzen, de Dresde et de Leipsick,
où il fut encore fait prisonnier. Il ne put rentrer en France
qu'avec la Restauration, à laquelle il s'attacha avec empressement.
Après les cent jours, il fut admis par le général
Gouvion-St-Cyr dans le corps royal d'état major.
Bientôt après, ses écrits poétiques le
firent mettre en disgrâce. Alors M. Viennet s'adonna tout
à fait à la littérature et ses Epîtres
aux chiffonniers sur les crimes de la preste et aux mules de Don
Miguel- lui valurent une grande popularité.
Non content de poursuivre de ses vers satiriques le despotisme et
les jésuites, M. Viennet prit rang fiarmi les écrivains
du Constitutionnel où il soutint a lutte du libéralisme
contre la Restauration.
Elu député en 1827, il siégea dans les rangs
de la gauche et, lors de la chute de Charles X, il fut un des premiers
à proclamer la royauté de Louis-Philippe a l'hôtel-de-ville.
Dès-lors, "voulant assurer le repos de l'Etat, parce
que le sien en dépendait, » il se dévoua tout
entier au système de contre-révolution adopté
par le nouveau gouvernement, et perdit toute sa popularité.
Les flèches du ridicule même ne lui furent pas épargnées
et, comme il le dit lui-même, tout échappé de
collège crut lui devoir son premier coup de pied.
En 1840, Louis-Philippe, pour le consoler, l'éleva à
la dignité de pair de France. En 1831, il avait remplacé
le comte de Ségur à l'académie française.
Les ouvrages de M. Viennet sont, outre plusieurs comédies
: Marengo, poème. Trois dialogues de morts. Promenade philosophique
au cimetière du père Lachaise. Le siège de
Damas, poème. La Philippide. La tour de Montlhery. Le château
St-Ange. Un Recueil de fables, etc.
M. Viennet a été l'un des chefs de la résistance
aux tentatives du romantisme qu'il a toujours combattu avec l'arme
dangereuse du persiflage; aussi s'est-il attiré l'inimitié
de la nouvelle école littéraire.
https://books.google.be/books?id=X_BAAAAAcAAJ
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Bourquelot
(Félix), La Littérature française contemporaine,
1827 - 1849, Continuation de la France Littéraire, tome 6,
Paris 1857. |
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Viennet [Jean-Pons-Guillaume],
poète, romancier, auteur dramatique. M. Viennet est né
à Béziers le 18 novembre 1777. Entré en 1796
dans l'artillerie de marine, il servit avec honneur pendant plusieurs
années dans cette arme et dans l'infanterie, et fut promu
en 1827 au grade de chef de bataillon d'état-major. Dès
1803 il s'était fait connaître par quelques essais
littéraires, et en 1810 son Épitre à M. Raynouard
lui valut le prix de poésie. Depuis lors, il n'a cessé
de produire des écrits de tout genre, opéras, tragédies,
comédies, poèmes, épîtres , odes, fables,
romans, dont quelques-uns ont été accueillis avec
faveur par le public. M. Viennet a été membre de la
Chambre des députés sous la Restauration et après
la révolution de Juillet, puis pair de France. En 1831, il
est devenu membre de l'Académie française, dont il
égayé les séances publiques par la lecture
de ses fables et de ses épîtres. |
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