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Uxbridge |
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LORD UXBRIDGE
(1768-1854)
Henry William Paget, Earl of Uxbridge est né à Londres
en 1768, dans une famille de la plus haute aristocratie ; il
commença sa carrière militaire dans la milice du Staffordshire,
dont son père était le commandant. En 1793, il leva
un régiment d'infanterie, les Staffordshire Volunteers, (qui
devint en 1803, le 80th Regiment of Foot), régiment qu'il mena
en campagne dans les Flandres en 1794. Lord Paget était revêtu
du grade de lieutenant-colonel temporaire, et commanda même
une brigade pendant la plus grande partie de la campagne.
Rentré en Angleterre en 1795, Lord Paget reçut la commission
de lieutenant au 7th Royal fusiliers le 11 mars, celle de capitaine
au 23rd le 25 mars, celle de major au 65th Foot le 20 mai et celle
de lieutenant-colonel au 16th Light Dragoons le 15 juin, le tout de
la même année. Si la France républicaine offre
des exemples d'ascensions rapides dans la hiérarchie militaire,
on voit que l'aristocratique Angleterre n'était pas en reste
sur ce plan, mais pour de tout autres raisons.
En 1799, lors de l'expédition du duc d'York en Hollande, il
commandait une brigade de cavalerie légère, et se distingua
à la tête de son régiment, le 7th Light Dragoons
(devenu plus tard le 7th Hussars), aux batailles de Bergen et de Castricum.
Sa brillante conduite ne put empêcher l'expédition de
tourner à la déconfiture, et l'armée anglaise
fut contrainte à réembarquer. Paget se consacra alors
à son régiment, dont il fit l'un des plus réputés
de l'armée. Il devint major-general en 1802, et lieutenant-général
en 1808.Cette même année, il combattit sous les ordres
du général Moore en Espagne, couvrit la retraite de
la Corogne, et mena, à la tête des 10t et 15th Hussars,
une guerre active dont. l'exploit le plus remarquable fut la capture
du général Lefèbvre-Desnouettes et de 70 chasseurs
à cheval de la Garde.
Paget commanda une division d'infanterie pendant la malheureuse expédition
de Walcheren. A la mort de son père, il reprit son titre et
devint donc Earl of Uxbridge. Mais il ne fut plus employé à
l'armée jusqu'en 1815, époque où il fut envoyé
en Belgique, et reçut le commandement en chef de la cavalerie
et de l'artillerie à cheval, ainsi que le commandement en second
de l'armée.
Il se trouvait de ce fait dans une situation pour le moins délicate,
car il avait, six ans plus tôt, enlevé la propre belle-sœur
de Wellington, dont il était devenu le second mari.
Le soir du 18 juin, Lord Uxbridge fut touché au genou par un
des derniers boulets tirés par l'artillerie française
et, ramené à Waterloo, il dut subir l'amputation de
la jambe droite. |
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Dictionnaire
de la conversation et de la lecture, tome 1, Paris, 1853.
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ANGLESEY
(Henri William Paget, comte d'Uxbridge, marquis d'), né le
17 mai 1768, est le fils aîné du colonel comte d'Uxbridge,
qui se distingua dans la guerre d'Amérique. Élevé
à Oxford, il entra dans l'armée au début des
guerres de la révolution française, et fit la campagne
de 1793 à 1794 en Flandre, à la tête d'un régiment
qu'il avait formé lui-même. Nommé au commandement
supérieur de la cavalerie dans la guerre dont la péninsule
espagnole devint plus tard le théâtre (il portait alors
le nom de lord Paget), il se distingua d'une manière toute
particulière en couvrant la retraite du général
Moore et à l'affaire de Benavente, où il fit prisonnier
le général Lefebvre-Desnouettes. Après la mort
de son père, il hérita du titre de comte d'Uxbridge.
A la bataille de Waterloo, ou il commandait toute la cavalerie anglaise,
il eut une jambe emportée. A son retour en Angleterre, un
vote unanime du parlement lui décerna le titre de marquis
d'Anglesey, à titre de récompense pour sa belle conduite
au champ d'honneur. Sous l'administration de Canning, il devint
membre du cabinet, et il fut envoyé en Irlande comme vice-roi,
en 1828, dans un moment où l'irritation réciproque
des partis était à son comble. Jusqu'alors adversaire
de l'émancipation des catholiques, il reconnut bientôt
que la tranquillité du pays ne pouvait être assurée
qu'en donnant une juste satisfaction aux réclamations des
catholiques ; et c'est dans ces idées qu'il administra
le pays. Il fut rappelé en 1829 par Wellington ; mais
lord Grey ne fut pas plus tôt ministre dirigeant qu'il s'empressa
de lui confier le gouvernement de l'Irlande, où la fausse
politique suivie par les tories avait provoqué une confusion
telle qu'il ne fallut rien moins que l'énergie et la loyauté
de son caractère pour détourner l'orage qui menaçait
à tout moment d'éclater. En 1833 il fut remplacé
par le marquis de Normanby. Vers la fin de 1842 il fut appelé
à remplacer lord Hill comme colonel des grenadiers à
cheval de la garde (horse guards). Il a été nommé
feld-maréchal en octobre 1846. |
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