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Roubo
(André-Jacob)
1739 - 1792
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Almanach
littéraire, ou étrennes d'Apollon pour l'année
1792, Paris 1792. |
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Notice
historique sur Roubo.
André-Jacob Roubo, fameux Menuisier, naquit à Paris.
Le rang qu'il occupa parmi les premiers artistes de l'Europe, il
ne le dut qu'à son application continue et à son amour
constant pour sa profession. Dès l'âge de douze ans,
il se livra à un travail pénible. Le célèbre
architecte Blondel, qui créa tant de talents, distingua le
jeune Roubo, parce qu'il trouva, dans lui, ce germe heureux qui
présageait d'excellens fruits. Son attente ne fut pas trompée.
Roubo sut bientôt approfondir les secrets de la construction
et de la mécanique. N'oublions pas de dire que, malgré
sa jeunesse, l'Académie des Sciences le chargea de faire
le Traité sur la Menuiserie, qui ne fut pas le dernier à
figurer parmi ceux des Arts et Métiers dont elle transmettait
l'ensemble aux siècles suivants. Chose étonnante !
Roubo prit lui-même le burin, et grava plusieurs des planches
de son Traité avec un succès qui ne le céda
pas à celui des meilleurs graveurs qu'il avait employés :
tant il est vrai que tout instrument réussit entre les mains
du génie.
Apres des travaux si intéressants, notre artiste resta douze
ans dans l'oubli. Il ne fallait qu'une occasion pour que l'on connût
tout ce qu'il valait. Enfin elle s'offrit. MM. le Grand et Molinos,
qu'il suffit de nommer pour faire leur éloge, se proposèrent,
pour la Coupole de la Halle aux Blés, d'employer les procédés
dont on attribue l'invention à Philibert de Lorme, architecte
distingué, mort en 1577. Roubo fut chargé de faire
le modèle de cette entreprise hardie. La carrière
était digne de lui. Il mit la main à l'oeuvre, et
l'exécuta avec autant de précision que de délicatesse.
Cette coupole fut longtemps l'objet de la curiosité des spectateurs
étonnés. On doit encore à notre célèbre
menuisier le berceau qui sert de couverture et de décoration
intérieure à la halle aux draps.
Le dernier ouvrage de Roubo, celui qui fait un honneur infini à
la miraculeuse précision de notre artiste, est le grand Escalier
de l'Hôtel de Madame de Marbeuf, construit en bois d'acajou.
Roubo se complaisait dans sa médiocre fortune, et n'employa
jamais, pour s'enrichir, les moyens à la mode, qui auraient
offensé sa délicatesse. La Révolution de 1789
le trouva tout formé pour la liberté. Sans changer
de caractère ni d'opinion, il devint tout à-coup ce
qu'il devait être, un des plus zéles patriotes. Se
livrant tout entier à ses concitoyens, il fit beaucoup plus
que ne lui permettait de faire une complexion presque épuisée
par l'étude et par le travail. Partagé entre les fonctions
civiles et militaires, joignant les occupations du comité,
au grade de lieutenant, il perdit sa santé au Champ de la
Fédération, la nuit du 14 Juillet 1790. Depuis ce
moment, Roubo ne traîna qu'une vie languissante, et termina
une carrière aussi occupée que fameuse, au mois de
janvier 1791, âgé de 52 ans.
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Biographie
universelle classique, ou dictionnaire historique portatif, Paris
1829.
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ROUBO
(Jacq.-André), savant et habile menuisier, né à
Paris en 1739, reçut par les soins de son père, qui
exerçait la même profession, une éducation soignée.
Il apprit les mathématiques, la mécanique et le dessin,
et en fit une heureuse application à la menuiserie. En 1769
, il présenta à l'académie des sciences un
traité de l'Art du menuisier, et , sur le rapport des commissaires
nommés pour l'examen de cet ouvrage, l'académie décida
qu'il ferait partie du recueil des descriptions des arts et métiers.
Les talents de Roubo lui firent confier l'exécution d'un
grand nombre de travaux importants dans des bâtimens publics,
tels que la coupole de la Halle-aux-Blés, le berceau qui
couvre la Halle-aux-Draps, etc. Il mourut en 1791. Par une distinction
spéciale, l'arrêt du conseil d'état qui lui
avait accordé la maîtrise le dispensait d'acquitter
les droits d'usage. Sa veuve reçut de la Convention un secours
de 3.000 fr. par décret du 4 septembre 1795.
On a de lui : l'Art du menuisier, 1769-75, 4 vol. in fol.,
précédés d'eléments de geometrie mis
à la portée des ouvriers ; et le texte est accompagné
de nombreuses planches, toutes d'après les dessins de l'auteur;
Traité de la construction des theâtres et des machines
théâtrales, Paris, 1777, in-fol. de 67 pages et
10 planches ;
l'Art du layetier, ibid., 1782, in-folio de 27 pages avec
7 planches dessinées et gravées par l'auteur. |
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Biographie
universelle (Michaud) ancienne et moderne, tome 36 (1863). |
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ROUBO
(Jacques-André), menuisier, offre le phénomène,
plus rare en France que dans le reste de l'Europe, d'un ouvrier
distingué dans son état et qui n'a jamais songé
à l'abandonner pour une profession supérieure. Né
à Paris en 1739, il reçut de son père, maître
menuisier, une éducation très-soignée. A l'étude
des mathématiques, il joignit celle de la mécanique
et du dessin et se rendit bientôt fort habile dans la théorie
comme dans la pratique de la profession qu'il devait exercer. Encouragé
par les bontés du duc de Chaulnes, son protecteur, il osa
présenter, en 1769, à l'Académie des sciences,
le traité qu'il avait rédigé de l'Art du
menuisier. Les commissaires chargés de l'examiner en
rendirent un compte avantageux, et sur leur rapport, l'Académie
décida que le travail de Roubo ferait partie du Recueil
des descriptions des arts et métiers. Cette première
faveur fut suivie d'une seconde. L'Académie demanda pour
Roubo la maîtrise, et, par une distinction spéciale,
l'arrêt du conseil d'Etat qui la lui accorda le dispensa d'acquitter
les droits d'usage, en considération de ses talents. La réputation
dont jouissait Roubo ne pouvait manquer de lui mériter la
préférence pour l'exécution des ouvrages les
plus difficiles de son état. Ainsi c'est à lui qu'on
dut successivement la belle coupole de la halle aux blés,
le berceau qui servait de couverture à la halle aux draps,
le grand escalier de l'hôtel de Marbeuf, etc.
Nommé lieutenant de la garde nationale lors de sa création,
il voulut, quoique souffrant, se rendre au champ de Mars avec sa
compagnie, pour assister à la fête de la fédération
(1790). Les fatigues qu'il éprouva dans cette journée
aggravèrent son état, et il mourut le 10 janvier 1791.
On a de Roubo:
1° l'Art du menuisier, 1769-1775, 4 vol. in-fol.;
2° Traité de la construction des théâtres
et des machines théâtrales, 1777, in-fol. de 67
pages et 10 planches;
3° l'Art du layetier, 1782, in-fol. de 27 pages, avec
7 planches dessinées et gravées par l'auteur.
Consultez : Notice biographique; le Menuisier Roubo, contenue dans
l'Industrie, le commerce et les arts, journal de l'office universel,
Paris, février 1841, in-fol. W—s. |
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Voir
aussi :
https://fr.wikipedia.org/
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