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Pichon

     

  Biographie universelle, ancienne et moderne (Michaud), tome 34, Paris 1823 :    
 

PICTON (Thomas) , général anglais, né dans la principauté de Galles, se distingua durant la guerre maritime de la fin du dix-huitième siècle, pendant laquelle l'Angleterre enleva les colonies de la France et de l'Espagne. Après la prise de la Trinidad, il obtint le gouvernement de l'île, conjointement avec deux autres officiers supérieurs ; mais s'étant brouillé avec l'un d'eux, il eut un procès ruineux à soutenir, et son honneur à défendre. Les habitants de la Trinidad lui offrirent, à la fin de son gouvernement, un présent de 5.000 livres sterling : Picton n'accepta qu'avec répugnance, et les rendit, quelque temps après, lorsqu'un incendie eut dévasté la capitale de l'île. De retour en Angleterre, il hérita de son oncle une fortune considérable, qu'il laissa tout entière à sa famille. Dans la guerre du duc de Wellington, en Espagne et en Portugal, contre l'armée de Buonaparte, Picton eut le commandement d'une division, et se signala dans plusieurs affaires importantes, entre autres, à la prise de Badajoz et de Ciudad-Rodrigo, à la bataille de Vittoria et au combat d'Orthez. Durant l'assaut meurtrier de Badajoz, l'armée anglaise avait été repoussée deux fois, lorsque le lieutenant-général Picton escalada le château-fort au milieu du feu le plus nourri, et assura, par cet exploit, le succès du troisième assaut, et la prise de la ville. Lors de la campagne de Flandres, au mois de juin 1815, il fut. appelé de nouveau à l'armée, par le duc de Wellington. Attaqué, le 16, à la ferme des Quatre-Bras , il se serait vu obligé de faire retraite, s'il n'eût été soutenu par les troupes belges : une grande partie de sa brigade fut détruite. Il reçut un coup de feu ; mais il ne voulut pas faire connaître sa blessure, et négligea de la faire panser. Le 18, à la bataille de Waterloo, il chargeait, à la tête des Ecossais, lorsqu'il fut tué par un boulet, à l'âge de 57 ans. Ses restes furent transportés en Angleterre, et déposés dans le caveau de sa famille. C'était un militaire estimé, ferme dans ses résolutions, incapable de cacher sa pensée , et dédaignant de flatter ses supérieurs. D—G.

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