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Dernière
modification le 15 décembre 2006.
Latouche-Tréville
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Biographie
Moderne, Leipzig 1806 :
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Latouche-Tréville
(L.-R.-M. Levassor, comte de), chancelier du duc d’Orléans,
inspecteur-général des côtes de la Méditerranée,
grand-officier de la légion d'honneur et vice-amiral, etc.
naquit à Rochefort le 3 juin 1745,
d’une famille distinguée ; à l’âge de 13 ans,
il fut nommé garde de la marine, et il fit en cette qualité
les dernières campagnes de 1756. Pendant la guerre d’Amérique,
il obtint le commandement d’une frégate et se signala dans
plusieurs combats, qui lui valurent de l’avancement. La paix ayant
été faite avec l’Angleterre, il fut appelé
successivement dans l’administration supérieure des ports
et dans les conseils du ministère ; c’est principalement
à lui que l’on doit l’ordonnance de 1786. En 1787, le duc
d’Orléans le fit son chancelier. Nommé en 1789
député aux états-généraux par
la noblesse du bailliage de Montargis, il passa un des premiers
de cet ordre à la chambre du tiers-état. En 1790 il
communiqua à l’assemblée nationale la lettre par laquelle
le duc d’Orléans exposait les motifs de son voyage à
Londres et demandait à reprendre son poste de député.
Lors de la discussion sur les apanages des princes, il plaida vivement
les intérêts de la maison d’Orléans. Il demanda
ensuite que le code maritime prononçât la peine de
mort contre tout officier qui se cacherait dans un combat. Accusé
en 1791 de prendre part aux agitations qui se manifestaient dans
les faubourgs, il réclama contre cette inculpation. En 1792,
il fut fait contre-amiral, et alla prendre en décembre, dans
le port de Toulon, le commandement d’une escadre de 9 vaisseaux
et 7 frégates, destinées à exiger, de la cour
de Naples, réparation d’une insulte faite à la nation
française, dans la personne de Sémonville
son ambassadeur à Sémonville son ambassadeur à
Constantinople, contre lequel le ministre Acton
avait fait remettre une note officielle à la Porte. Il obtint
le désaveu formel de cette note et l’envoi d’un ambassadeur
près de la république française, pour la désavouer
de nouveau. Destitué quelque temps après, il échappa
il échappa cependant aux proscriptions de l’an 2 (1793).
Les consuls le réintégèrent à la fin
de 1799 dans son grade de contre-amiral. Nommé d’abord au
commandement d’une escadre à Brest, il passa bientôt
à Boulogne et y soutint, contre l’amiral Nelson, les combats
des 17 et 27 thermidor an 11 (5 et 15 août 1803). Dans l’expédition
de Saint-Domingue, il s’empara du Port-au-Prince et sauva, par son
activité, la presque totalité de son escadre. Revenu
en France en brumaire an 12 (8 octobre 1803) et nommé commandant
de l’escadre de Toulon, il était prêt à mettre
en mer, lorsque la mort le surprit à bord du vaisseau le
Bucentaure, le 29 août 1804. |
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