Accueil
Annuaire
Faits et événements
Personnages
Napoléon
La France et le Monde
Waterloo
Belgique
Armées
Uniformes
Reconstitution
Publications
Liens
Nouvelles du Jour
Plan du site
Balises
|
.
|
Esménard
|
|
* |
|
|
|
|
|
|
|
Esménard
(Joseph-Etienne) 1769-1811. Né à Pélissanne (Bouches-du-Rhône),
il était fils d’un avocat au Parlement d’Aix. Après
ses études, il fit deux voyages en Amérique et visita
Saint-Domingue. Elu député en 1790, il défendit
la royauté, adhéra au club des Feuillants et collabora
à plusieurs journaux royalistes. Il émigra après
le 10 août 1792 et parcourut l’Angleterre, la Hollande, l’Allemagne,
l’Italie et fit un séjour à Constantinople.
Il rentra en France en 1797, et écrivit dans la feuille royaliste
la Quotidienne. Arrêté après le coup
d’Etat du 18 fructidor, il fut exilé et ne put rentrer en France
qu’après le 18 brumaire. Il se lia avec La Harpe et Fontanes,
et collabora au Mercure de France.
En 1802, il accompagna le général Leclerc à Saint-Domingue
en qualité de secrétaire. Echappé au désastre,
il revint à Paris et occupa le poste de chef de bureau des
théâtres au ministère de l’intérieur. Il
accompagna l’amiral Villaret-Joyeuse dans son expédition à
la Martinique.
Rentré à Paris en 1805, il publia un long ouvrage :
la Navigation, poème en huit chants.
Placé à la tête de la division des lettres et
des arts au ministère de la police (3e division de la police
générale), il était censeur des théâtres
et censeur de la librairie.
En 1808, il fit jouer un opéra intitulé le Triomphe
de Trajan, glorification de l’Empereur, pièce qui connut
un grand succès « moins par la perfection d’un style
inusité à l’opéra que par la pompe et l’éclat
d’un spectacle vraiment impérial » (Encyclopédie
des Gens du monde, page 1.)
L’appui du minsitre de la Police, le général Savary,
lui valut d’être élu à l’Académie française
(ou section de littérature de l’Institut).
En 1810, ayant publié dans le Journal de l’Empire
un article attaquant un agent du cabinet russe, il encourut la colère
de l’Empereur qui voulait à ce moment-là ménager
la Russie : il reçut un ordre d’exil et se rendit à
Naples.
D’après l'Encyclopédie des Gens du monde cependant,
il s’agissait d’une disgrâce simulée, puisque c’était
l’Empereur lui-même qui aurait suggéré l’article
Ayant obtenu l’autorisation de rentrer en France, il se fracassa le
crâne contre un rocher en sautant de sa chaise de poste qui
dévalait vers un précipice.
|
|
|
|
|