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Debucourt peintre et graveur français

 

  Biographie universelle et portative des contemporains, par Rabbe, Vieilh de Boisjolin et Sainte-Preuve, Tome 5, Paris, 1834.  
 

DEBUCOURT (Louis-Philibert), peintre et graveur, est né à Paris, en 1755. Éleve de Vien, il s'est fait connaître de bonne heure par plusieurs jolis tableaux : Les bouquets, ou la fete de la grand'maman, Annette et Lubin, La cruche cassée, etc.
Il était, à l'âge de vingt-sept ans, membre de l'académie de peinture ; quelques années après, le titre de peintre du roi lui fut accordé. D'après les compositions ingénieuses qui l'avaient déjà fait remarquer, on doit penser que M. Debucourt aurait pu continuer la peinture avec de grands avantages. Il n'en devait pas étre ainsi, et cet artiste est aujourd'hui plus connu comme graveur que comme peintre.
Les effets obtenus par les Anglais dans la gravure à la manière noire, avaient depuis longtemps frappé M. Debucourt : il y trouvait la possibilité d'exprimer quelques qualités de la peinture, que la gravure au burin ne faisait jamais bien ressortir. Plutôt que de prendre la peine de diriger des artistes qui n'eussent peut-être pas répondu à ses intentions, il entreprit lui-même de propager en France un art qui devait nous être avantageux. A partir de cette époque, M. Debucourt fut graveur, mais toutefois sans cesser de composer, car ses cuivres multipliaient aussi souvent ses propres dessins que les tableaux des peintres auxquels il voua ses talents.
L'œuvre de cet artiste est considérable, et remplit présentement au cabinet des estampes de la bibliothèque du roi deux cartons in-folio. Parmi les sujets composés et gravés par lui on trouve : les tableaux designés plus haut ; l'Incendie, la Manie de danser, une Scène de carnaval, la Croix d'honneur, des Scènes d'hiver, des Vues des barrières de Paris, etc.
ll a gravé, d'après Demartrait, des sujets de mœurs russes : le Repos de l'Isvochik, ou Cocher russe ; le Drochi, la Voiture publique russe ; le Quibiska d'hiver, etc ; d'après Hippolyte Lecomte : le matin, midi, le soir et la nuit ; d'après Charlet : Après vous, sire, On ne passe pas ! etc.; d'après Carle Vernet : la Suite de chasses, la Suite de costumes militaires, la Route de Naples, le Marchand de vin des environs de Rome, la Route de poste, la Route de Poissy, le Joueur de cornemuse, les Joueurs de boule, etc., la Marchande de cerises, la Marchande de coco, etc, Passez-payez, le Jour de barbe d'un charbonnier, le Rempaileur de chaises, etc.
M. Debucourt sait dessiner, il a de l'esprit, de la verve ; mais il faut, dans son œuvre, faire la part des ouvrages de commande, et destinés aux amateurs vulgaires ; dans ses bonnes compositions, et surtout dans la reproduction de celles de M. Carle Vernet, il a deployé un beau talent, et bien mérité les grands succes qu'il a obtenus.

 

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Biographie universelle classique, ou dictionnaire historique portatif, Paris 1829.

   
 

ROUBO (Jacq.-André), savant et habile menuisier, né à Paris en 1739, reçut par les soins de son père, qui exerçait la même profession, une éducation soignée. Il apprit les mathématiques, la mécanique et le dessin, et en fit une heureuse application à la menuiserie. En 1769 , il présenta à l'académie des sciences un traité de l'Art du menuisier, et , sur le rapport des commissaires nommés pour l'examen de cet ouvrage, l'académie décida qu'il ferait partie du recueil des descriptions des arts et métiers. Les talents de Roubo lui firent confier l'exécution d'un grand nombre de travaux importants dans des bâtimens publics, tels que la coupole de la Halle-aux-Blés, le berceau qui couvre la Halle-aux-Draps, etc. Il mourut en 1791. Par une distinction spéciale, l'arrêt du conseil d'état qui lui avait accordé la maîtrise le dispensait d'acquitter les droits d'usage. Sa veuve reçut de la Convention un secours de 3.000 fr. par décret du 4 septembre 1795.
On a de lui : l'Art du menuisier, 1769-75, 4 vol. in fol., précédés d'eléments de geometrie mis à la portée des ouvriers ; et le texte est accompagné de nombreuses planches, toutes d'après les dessins de l'auteur;
Traité de la construction des theâtres et des machines théâtrales, Paris, 1777, in-fol. de 67 pages et 10 planches ;
l'Art du layetier, ibid., 1782, in-folio de 27 pages avec 7 planches dessinées et gravées par l'auteur.

 
 

 

Biographie universelle (Michaud) ancienne et moderne, tome 36 (1863).

   
 

ROUBO (Jacques-André), menuisier, offre le phénomène, plus rare en France que dans le reste de l'Europe, d'un ouvrier distingué dans son état et qui n'a jamais songé à l'abandonner pour une profession supérieure. Né à Paris en 1739, il reçut de son père, maître menuisier, une éducation très-soignée. A l'étude des mathématiques, il joignit celle de la mécanique et du dessin et se rendit bientôt fort habile dans la théorie comme dans la pratique de la profession qu'il devait exercer. Encouragé par les bontés du duc de Chaulnes, son protecteur, il osa présenter, en 1769, à l'Académie des sciences, le traité qu'il avait rédigé de l'Art du menuisier. Les commissaires chargés de l'examiner en rendirent un compte avantageux, et sur leur rapport, l'Académie décida que le travail de Roubo ferait partie du Recueil des descriptions des arts et métiers. Cette première faveur fut suivie d'une seconde. L'Académie demanda pour Roubo la maîtrise, et, par une distinction spéciale, l'arrêt du conseil d'Etat qui la lui accorda le dispensa d'acquitter les droits d'usage, en considération de ses talents. La réputation dont jouissait Roubo ne pouvait manquer de lui mériter la préférence pour l'exécution des ouvrages les plus difficiles de son état. Ainsi c'est à lui qu'on dut successivement la belle coupole de la halle aux blés, le berceau qui servait de couverture à la halle aux draps, le grand escalier de l'hôtel de Marbeuf, etc.
Nommé lieutenant de la garde nationale lors de sa création, il voulut, quoique souffrant, se rendre au champ de Mars avec sa compagnie, pour assister à la fête de la fédération (1790). Les fatigues qu'il éprouva dans cette journée aggravèrent son état, et il mourut le 10 janvier 1791.
On a de Roubo:
l'Art du menuisier, 1769-1775, 4 vol. in-fol.;
Traité de la construction des théâtres et des machines théâtrales, 1777, in-fol. de 67 pages et 10 planches;
l'Art du layetier, 1782, in-fol. de 27 pages, avec 7 planches dessinées et gravées par l'auteur.
Consultez : Notice biographique; le Menuisier Roubo, contenue dans l'Industrie, le commerce et les arts, journal de l'office universel, Paris, février 1841, in-fol. W—s.

 
 

 

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Voir aussi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philibert-Louis_Debucourt

     

 

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