Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1789-1815.com

  Annuaire 1789-1815   >   Personnages  >

.

 

Danican (Auguste) 1763-1848

 

 

Biographie des hommes vivants, tome 2, Paris, Michaud, 1817.

   
 

DANICAN (Auguste), né en 1763, d‘une famille noble, mais pauvre, fut d’abord soldat dans le régiment de Barrois infanterie, et ensuite gendarme à Lunéville. A l'époque de la révolution,il obtint un avancement rapide, et devint colonel d'un régiment de hussards, puis général de brigade, et fut à différentes reprises employé contre les royalistes de la Vendée en 1793 et 1794 : il se conduisit toujours avec humanité, et pressa même plusieurs fois la Convention de faire punir les auteurs des noyades de Nantes et des autres excès commis contre les habitants de ce malheureux pays. Le 15 juillet 1793, il fut battu par les royalistes, près de Martigné-Briand. Envoyé en décembre à Laval pour combattre les premiers rassemblements de chouans, il fut contraint de s'enfermer dans Angers pour défendre cette place contre les royalistes, qui l'assiégeaient sans succès. Le général Danican fut publiquement accusé d’avoir voulu leur livrer cette ville. Destitué à cette époque, il parvint à se faire remettre en activité. Il commandait en 1795 à Rouen, d’où il adressa des dénonciation à la Convention contre les généraux Tureau, Grignon, Huchet et autres, avec lesquels il avait servi dans la Vendée, et qui y avaient commis des horreurs inouïes. A l'époque du 13 vendémiaire an IV (1795), le général Danican vint à Paris, embrassa le parti des sections, commanda un instant leur force armée ; mais, n’étant pas secondé, et n'ayant pas eu le temps de préparer ses moyens, il ne put obtenir l'avantage, et s'éloigna quand il vit les troupes conventionnelles prendre le dessus. On lui fit son procès par contumace ; et le conseil militaire séant au Théâtre-Français le condamna à mort. Réfugié en pays étranger, il retourna à Paris en juin 1797, sortit encore de France après le 18 fructidor, et publia plusieurs brochures contre le parti révolutionnaire, notamment, Les brigands démasqués, et Le fléau des tyrans. Il fit la campagne de 1799 en Suisse dans un corps d'émigrés. On l’accusa alors d‘avoir trempé dans l'assassinat des ministres français à Rastadt ; ce qui était sans fondement : il déclara publiquement qu’il y était étranger. Le général Danican passa en Piémont en 1801, et fit, avec le général Willot, quelques efforts pour agiter le Midi de la France ; puis il se rendit à Berne ; et, à l'entrée des Français en Suisse, il se retira de nouveau en Allemagne. Il partit de là pour l‘Angleterre, où le gouvernement lui a fait une pension, dont il jouit encore. Il est revenu plusieurs fois à Paris depuis le rétablissement des Bourbons ; mais il n’a pu recouvrer son grade de général de division, et dans le mois de novembre 1816, il est retourné définitivement en Angleterre, où il s'est marié depuis plusieurs années. Le général Danican parut comme témoin dans le procès de Perlet en mai 1816 ; et M. Fauche cite, dans ses Mémoires, une lettre qu’il avait écrite en faveur de Perlet, mais qu‘il a rétractée devant les juges. A.

 
un régiment de hussards:
voir :
Eclaireurs de Fabrefonds
8e Régiment de Hussards

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- - -

   

 

 


 
 

 

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - 1789-1815.com © Bernard Coppens 2015 - Tous droits réservés.