Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1789-1815.com

  Annuaire 1789-1815   >   Personnages  >

.

 

Boissy d'Anglas (François-Antoine) 1756 - 1826

 

  Dezobry et Bachelet, Dictionnaire général de biographie et d'histoire, I, Paris 1876.  
 

BOISSY D'ANGLAS (François-Antoine), né à St-Jean-la-Chambre (Ardèche) en 1756, mort en 1826, n'était occupé que de sciences et de belles-lettres, lorsqu'en 1789 la sénéchaussée d'Annonay (tiers état) le députa aux Etats-Généraux. Il n'eut pas d'abord la modération qui l'a distingué dans la suite de sa carrière, et sembla vouloir faire de la monarchie française une république protestante. Pendant l'Assemblée législative, il remplit les fonctions de procureur-syndic dans l'Ardèche, qui l'élut membre de la Convention. Dans le procès de Louis XVI, il vota la détention, puis la déportation, puis l'appel au peuple et le sursis.
Il ne reparut à la tribune qu'après le 9 thermidor. Nommé alors membre du comité de salut public, il montra beaucoup de sagesse ; mais chargé de l'approvisionnement de Paris dans un temps de disette, il fut désigné comme un ennemi au peuple irrité.
La journée du 12 germinal an III révéla son grand caractère, que fit éclater davantage encore celle du 1er prairial. Dans cette funeste journée, les faubourgs envahirent l'Assemblée ; le président fatigué appela au fauteuil Boissy d'Anglas, qui montra un calme et une intrépidité admirables. Les fusils dirigés contre sa poitrine ne purent l'intimider. On sabre Kervélégan, on massacre Féraud, on présente sa tête au bout d'une pique ; l'inflexible président salue cette tête avec respect, et rien ne peut lui faire quitter son siége. Enfin la force armée approche, les insurgés s'enfuient, et la Convention, envahie depuis le matin, délibère à 11 heures du soir. Le sang-froid de Boissy d'Anglas l'avait sauvée.
De la Convention Boissy passa au conseil des Cinq-Cents. Condamné à la déportation après le 18 fructidor, il fut appelé, après le 18 brumaire, au tribunat, puis au sénat de l'Empire avec le titre de comte, à la Chambre des pairs en 1814, à une mission de commissaire extraordinaire dans le Midi pendant les Cent-Jours.
Réintégré dans les honneurs de la pairie qu'on lui avait enlevés, il défendit avec fermeté la ou les élections, le jury, la liberté de la presse, et s'éleva avec chaleur contre la loterie. Outre ses brochures politique de la Révolution, il a publié : Essai sur la vie, les écrits et les opinions de M. de Malesherbes, 1819-21, 3 parties, in-8° ; Etudes littéraires et poétiques d'un vieillard, 1825, 8 vol. in-12.

 

 

 

 

-

   
 

-

 
 

 

Voir aussi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Antoine_de_Boissy_d%27Anglas


     

 

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - www.1789-1815.com © Bernard Coppens 2018 - Tous droits réservés.