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Blancard
(Jacques-Charles)
1774-1853
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Victoires,
conquêtes, (...) , tome 26, Paris 1822. |
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BLANCARD
(Amable-Guy), général, baron, officier de la légion
d'honneur et chevalier de St .-Louis, né le 18 août
1774, à Loriol (Drôme). Entré au service en
qualité de sous-lieutenant au 11e régiment de cavalerie,
le 15 décembre 1791. Il devint successivement lieutenant
et capitaine, et passa capitaine des grenadiers à cheval
de la garde le 10 pluviôse au 12, chef d'escadron le 18 fructidor
au 13. Nommé colonel du 2e régiment de carabiniers
le 25 janvier 1807, général de brigade le 28 septembre
1813 ; a fait les campagnes de 1792, 1793 et des ans 2, 3,
4, 5, 6, 7, et 8, celles de l'an 13 sur les côtes de l'Océan,
1806,1807, 1808, 1809, 1810, 1812, 1813 et 1814 à la grande
armée. Le 4 avril 1793, il chargea dans Hombourg, à
la tète de quinze cavaliers, un parti de hussards de Würmser
et parvint à reprendre les étendards du régiment,
qui avaient été enlevés ; reçut
un sabre d'honneur pour cette action ; le 23 thermidor an 7,
à Mavino près Rome, sauva deux pièces de canon,
dont il s'était emparé ; eut le côté
droit percé d'un coup de mitraille et le bras droit cassé
en deux endroits ; se signala a Austerlitz, Friedland, Ratisbonne,
Wagram, à la bataille de la Moskowa, à Winkowo et
en avant de Moskow, où il fut blessé ; toujours
à la tête des mêmes braves (le 2e régiment
de carabiniers ), fut blessé à la malheureuse journée
de Waterloo. [L |
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Delacroix
N., Statistique du département de la Drôme, Valence 1835. |
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[Loriol,
dans le département de la Drôme.]
Ce bourg est aussi la patrie de M. Amable-Guy Blancard, baron de
l'empire, maréchal-de-camp, né le 18 août 1774,
et l'un des officiers-généraux de cavalerie les plus
distingués de l'armée française. Il a fait
toutes les campagnes depuis 1792 jusqu'en 1814. Le 4 avril 1792,
à la tête de quinze cavaliers, il chargea, devant Hombourg,
un parti de hussards de Wurmser, et parvint à reprendre les
étendards de son régiment qui avaient été
enlevés. Cette glorieuse action lui valut un sabre d'honneur.
Le 23 thermidor an VII, à Mavino, près de Rome, en
sauvant deux pièces de canon qu'il avait enlevées
à l'ennemi, il reçut un coup de mitraille dans le
côté droit et eut le bras cassé en deux endroits.
Il se signala ensuite à Austerlitz, à Friedland, à
Ratisbonne, à Wagram, à la Moskowa, à Winkowo,
et en avant de Moskow, où il fut blessé. Il le fut
encore à la malheureuse journée de Waterloo, à
la tête du 2e régiment de carabiniers. Il commande
en ce moment le département de Seine-et-Oise. |
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Rochas
A., Biographie du Dauphiné, contenant l'histoire des hommes
nés dans cette province qui se sont fait remarquer dans les
lettres, les sciences, les arts, etc, Volume 1, 1856. |
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BLANCARD
(Amable-Guy), fils du précédent, lieutenant général,
baron de l'empire, est né à Loriol le 18 août
1774.
Entré comme sous-lieutenant dans le régiment de Royal-Roussillon
(cavalerie) le 15 septembre 1791, il se distingua par de nombreux
faits d'armes pendant les guerres de 1792 à l'an XI. Il servit
ensuite aux armées du Rhin, du Danube, d'Italie, et passa
comme capitaine dans la garde consulaire. Il fut nommé chef
d'escadron le 5 septembre 1805 à l'armée des côtes
de l'Océan, prit une part brillante à la bataille
d'Austerlitz et obtint le grade de colonel d'un régiment
de carabiniers le 23 janvier 1807. Il fit à la tête
de ce corps les campagnes de Pologne (1807), d'Autriche (1809),
de Russie (1812), de Saxe (1813). Sa belle conduite pendant celte
dernière lui mérita le grade de général
de brigade (28 sept. 1813).
A la Ire restauration, il fut mis en non activité et reçut
néanmoins, comme tant d'autres officiers supérieurs,
la croix de Saint-Louis le 29 juillet 1814. Pendant les 100 jours,
il commanda une brigade de cavalerie et combattit à Waterloo.
La deuxième restauration le mit d'abord en disponibilité,
puis à la retraite le 1er janvier 1825.
Remis en activité après la révolution de 1830,
il a commandé en 1831 le département du Rhône,
puis celui de Seine-et-Oise, a été nommé commandeur
de la Légion d'Honneur le 16 novembre 1832 et mis en disponibilité
avec le grade de lieutenant général le 21 décembre
1835.
- Son
frère aîné, Jean-Charles-Marie-Guy, né
à Loriol le 28 juin 1773, chef d'escadron du 11e de cuirassiers,
membre de la Légion d'Honneur, mourut sur un champ de bataille
en 1813. C'était un officier distingué par son intelligence
et sa bravoure.
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