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Biographie
universelle et portative des contemporains, par Rabbe, Vieilh de
Boisjolin et Sainte-Preuve, tome 1, Paris, 1836.
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BEURMANN
(F.-A., baron de), né d'une famille distinguée de
l'Alsace, entra très jeune encore au service, comme simple
soldat, et obtint un avancement rapide par sa valeur et sa bonne
conduite ; chef d'escadron dans la garde impériale,
à la fameuse bataille d’Austerlitz, sa bravoure le fit nommer,
sur le champ de bataille, colonel du 17e de dragons ; employé
, dès le commencement de la guerre, en Espagne, il donna
de nouvelles preuves de son intrépidité, le 3 août
1809, en traversant le Tage à la tête de son régiment,
près de Talaveyra, et en prenant à l'ennemi cinq pièces
de canon et dix caissons. Il se fit également remarquer au
siège de Figuières, 1811, repoussa les Espagnols qui
accouraient au secours de la place, fut nommé général
de brigade, le 6 août de la même année, chassa,
en 1813, les Anglais qui assiégeaient Tarragone, et mérita
de nouveaux éloges en défendant, en 1814, le sol de
la patrie, envahi par les puissances coalisées. Le Roi lui
accorda, dans le mois de novembre suivant, le grade de maréchal-de-camp,
la croix de Saint-Louis et celle du mérite militaire ;
mais, ayant repris du service pendant les cent jours, il fut mis
à la demi-solde au second retour du Roi. Son frère,
général de cavalerie, se tua à Metz, du chagrin
d'avoir encouru la disgrâce de Napoléon. |
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Mullié
C., Biographie des célébrités militaires des
armées de terre et de mer, de 1789 à 1850, Paris 1852. |
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BEURMANN
(le baron de). Issu d'une famille de l'Alsace, Jean-Ernest de Beurmann
est né, le 25 octobre 1775, à Strasbourg. Soldat dès
sa plus tendre jeunesse, il devint rapidement sous-lieutenant en
1790, lieutenant en 1791 et capitaine en 1792 ; il se trouva
au siège d'Anvers, à la bataille de Valmy, à
celles de Dunkerque, d'Hondschoote, de Neerwinde et aux sièges
de Maestricht et de Mayence ; puis comme adjoint aux adjudants
généraux à la bataille de Fleurus où
il fut blessé. Après avoir combattu à Dusseldorf
et à Wurtzbourg, il fit les campagnes de Suisse et d'Italie
en 1798 et 1799, et fut fait prisonnier à l'affaire de Saint-Julien.
Le premier consul lui conféra le grade de chef de bataillon
lorsqu'il était encore détenu. Mis en liberté,
il devint en l'an XI, adjudant commandant et fut employé
à Toulon pendant près de deux années. Il y
fut nommé officier de la Légion d'honneur, en récompense
de ses services.
Depuis, il se trouva aux grandes journées d'Ulm, d'Austerlitz
et d'Iéna ; à la prise de Lubeck, à Eylau,
à Heilsberg, â Kœnigsberg, et donna partout des preuves
de la plus rare intrépidité.
L'Empereur le créa commandant de la Légion d'honneur
en 1807 et baron de l'Empire en 1808. Passé en Espagne en
1809, le baron de Beurmann, à la tête d'un corps de
troupes westphaliennes, déploya la plus brillante valeur
au siège de Girone. Ce fut lui qui enleva le couvent retranché
de Saint-Denis ; à l'attaque du fort de Mont-Saint-Jean,
il monta trois fois à l'assaut. Nommé chef d'état-major,
il se signala encore au siège de Figuières.
L'Empereur lui conféra le grade de général
de brigade le 23 octobre 1810. Le 7 janvier 1812, il se signala
encore en enlevant, à la tête de quatre compagnies,
une forte position appelée le Calvaire, défendue par
3.000 Espagnols.
En 1814, le général de Beurmann fut chargé
d'aller rejoindre le corps d'Augereau à Lyon. Il sut conserver
la position de la Grange-Blanche dont on lui avait confié
la défense, repoussa les attaques réitérées
de l'ennemi et lui fit éprouver des pertes considérables.
Au retour des Bourbons, il fut nommé chevalier du Mérite
militaire et chargé en 1818 du commandement de Toulon. En
1830, la ville de Toulon lui décerna une épée
d'honneur, en souvenir de sa noble conduite, pendant les circonstances
difficiles de cette époque.
On l'a vu successivement depuis lors commandant du département
du Var de 1832 à 1837, époque où il fut placé
sur le cadre de réserve, grand officier de la Légion
d'honneur et maire de Toulon. |
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