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Bach

     

  Biographie moderne (1815) :    
 

Bach (N.) médecin à Paris. Il embrassa le parti de la révolution avec une ardeur peu commune, et fut un des plus chauds missionnaires de la propagande. Nommé électeur du département de la Seine, en 1798, il se fit remarquer à l’assemblée électorale par son exagération démocratique ; se livra ensuite à la littérature politique, et fut traduit dans la même année, devant un jury d’accusation, comme auteur d’un écrit satirique dirigé contre le directoire, et surtout contre les auteurs de la loi du 22 floréal an 7, il fut absous, et continua d’écrire et de parler hautement contre l’autorité. On le vit après la chute de Réveillère-Lépeaux et de ses collègues, en juin 1799, monter à la tribune des jacobins du manège, et déclamer sur les dangers de la patrie et sur la nécessité d’établir la démocratie dans sa plus grande latitude : il y lut même un projet de constitution qui fit beaucoup rire. On conjectura, dès lors, que sa tête n’était pas saine. En effet, la révolution du 18 brumaire ayant déçu ses espérances et établi la tyrannie d’un seul sur le pouvoir de la multitude, il prit la résolution de se suicider et l’exécuta au pied de la statue de la liberté, sur la place de Louis XV.

     

  Décembre-Alonnier. Dictionnaire de la révolution française, 1850 :    
 

Bach (Victor), médecin à Paris, né à Villefranche (Aveyron) en 1770, mort à Paris en 1799.
C’était un enthousiaste dont les facultés mentales avaient été altérées par les grands événements de la Révolution. Grand admirateur des fougueux orateurs de la Montagne, il était devenu, après kle règne de la Convention, un des plus ardents adversaires du Directoire. Poursuivi, comme auteur d’une brochure satirique contre ce gouvernement, il fut absous, n’en devint que plus violent, et lut, à la tribune du club des jacobins, un projet de constitution basée sur les doctrines du communisme. Cette œuvre n’ayant pas obtenu les suffrages de l’auditoire, il déclara que la patrie était en danger, et que le temps était proche où le despotisme militaire renverserait les institutions républicaines, prédiction qui se réalisa peu de temps après par le coup d’Etat du 18 brumaire. Bach, dont l’exaltation touchait à la démence, ne put supporter ce coup qu’il avait prévu, et il se brûla la cervelle sur la place de la Concorde, au pied de la statue de la Liberté.

     

 

 

Voir : Enquête sur le « suicide » de Victor Bach, par Bernard Gainot, Annales historiques de la Révolution française, Numéro 318 : http://ahrf.revues.org/document288.html

     
 

     

 

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