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25 septembre 1801 |
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vendémiaire an 10 |
| Extrait du "Journal des Débats" du duodi 2 vendémiaire, an X de la République (24 septembre 1801) : |
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Paris, le 1er vendémiaire. Un concours nombreux de spectateurs n'a cessé de se porter au Louvre depuis le premier jour de l'Exposition. On y contemple avec le plus vif intérêt les richesses de nos manufacturiers, et on applaudit à l'élégante simplicité des portiques élevés pour les recevoir. La vue se promène agréablement sur une colonnade qui s'élève jusqu'à la hauteur de la première corniche du palais, et qui, par son style, par la couleur des marbres qui y sont figurés, et par la manière dont elle est disposée, semble former la base de la partie supérieure du bâtiment. Cette colonnade a été construite d'après les dessins et sous la direction du citoyen Chalgrin. L'exposition continuera d'avoir lieu jusqu'au 5 vendémiaire ; mais les spectateurs ne pourront plus entrer au Louvre avant midi. |
| Extrait du "Journal de Paris" du duodi 2 vendémiaire, an X de la République (24 septembre 1801) : |
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Paris, le 1er vendémiaire. Le premier consul est allé visiter hier l'exposition des objets de l'industrie française. Il était accompagné des consuls Cambacérès et Lebrun et du ministre de l'intérieur. Il a vu tous les portiques les uns après les autres (il y en a 104) et a su entretenir chacun des exposants de son art, de ses difficultés, de ses ressources. |
| Extrait du "Citoyen français" du duodi 2 vendémiaire, an X de la République (24 septembre 1801) : |
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Paris, 1er vendémiaire. Le citoyen David vient d'ajouter à l'exposition de son tableau des Sabines deux portraits équestres du général Bonaparte, représenté dans le moment où il franchit le mont Saint-Bernard. Un de ces portraits appartient au premier Consul, le second au roi d'Espagne, qui en a fait faire la demande à l'artiste par son ambassadeur à Paris, M. le marquis de Musquiz. L'ouverture de cette exposition aura lieu le 5e jour complémentaire dans la même salle du Louvre, où l'on voit encore le tableau des Sabines. Le prix est toujours le même de 1 fr. 80. On ne verra ces portraits que pendant deux semaines. |
David |
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Nouvelles du 25 septembre 1801 |