|
Nouvel
Essai sur la femme, considérée comparativement à
l'homme, principalement sous les rapports moral, physique, philosophique,
etc., avec des applications nouvelles à sa pathologie, par
le docteur G. Jouard. Paris, an XII - 1804.
https://books.google.fr/books?id=dLg6AAAAcAAJ
D'après
le docteur Jouard, la principale cause des caractères particuliers
que présente l'organisation de la femme se trouve dans "le
but direct auquel la femme est spécialement destinée
par la nature, la propagation de l'espèce".
« Le système nerveux est moins considérable
dans la femme, sa tête est beaucoup plus petite, la capacité
de la cavité du crâne est beaucoup moins grande que
ne le comporte le rapport ordinaire des proportions (chez l'homme) ».
Cette moindre taille du cerveau détermine "cette
impossibilité de se livrer avec succès à tout
ce qui exige une grande contension d'esprit, une réflexion
prolongée ; de là, ce peu de génie inventif,
cette pusillanimité habituelle".
Mais c'est la nature qui le veut ainsi, puisque "la femme
est destinée à donner quelques instants à l'homme
et beaucoup de temps à ses enfants."
L'auteur s'élève contre l'éducation vicieuse
donnée aux filles, qui ne les prépare pas à
devenir "de bonnes et vertueuses mères de famille".
On le voit, la femme ne jouit pas encore de beaucoup de considération
en cette année 1804, même si le sort des Françaises
est assez doux quand on le compare à celui qui leur est réservé
ailleurs dans le monde.
|
|
|
|