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Corse |
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| Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, par une société de gens de lettres. Mis en ordre et publié par M. Diderot (...) et par M. d'Alembert (...) Tome quatrième, 1754) |
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| CORSE : (Géogr. mod.) île très considérable d'Italie, dans la mer Méditerranée, appartenante à la république de Gênes. Les Corses sont remuants, vindicatifs, et belliqueux. |
| Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, Paris 1758. |
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Corse, Corsica, île considérable d'Italie dans la mer Méditerranée, d'environ 35 lieues de long. L'air y est mauvais, le terrain pierreux et peu fertile : on en tire du fer et de l'huile. Les Corses sont vindicatifs et bons soldats. Adimur, amiral des Génois, la prit sur les Sarrazins, et la soumit à la république de Gênes. En 1730, les habitants se révoltèrent, et cette révolte dure encore aujourd'hui. On n'y souffre que la religion catholique. La Bastie en est la capitale et la résidence du gouverneur. 26d. 10-27'. 15". Lat 41-42. |
| Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, Paris 1758 : |
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| Ajaccio. Voyez Adiazzo. Adiazzo, Addizze ou Ajaccio, Urcinium, jolie ville et château d'Italie, sur la côte occidentale de l'île de Corse, avec un évêché suffrageant de Pise, et un beau port : elle est bien peuplée, agréable par sa situation très fertile en vin, et est bâtie sur un territoire qui avance dans le golfe, à 11 lieues S.O. de Corte. long. 26. 28. latit. 41.54. |
| Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1789 : |
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Corse,
Corsica, île considérable d'Italie
dans la mer Méditerranée, d'environ 35 lieues de long.
L'air y est mauvais, le terrain pierreux et peu fertile : on en
tire du fer et de l'huile. Les Corses sont vindicatifs et bons soldats
: Adimur, amiral des Génois, la prit sur les Sarrazins, et
la soumit à la république de Gênes. En 1730,
les habitants se révoltèrent. Les Génois ayant
tenté de les soumettre inutilement, ont cédé
cette île à la France en 1768 ; cette puissance l'a
soumise entièrement en 1769, et en jouit tranquillement.
On n'y souffre que la religion catholique. La Bastie en est la capitale
et la résidence du gouverneur. Long. 16 10-17 15 lat 41-42. |
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| Dictionnaire historique, critique et bibliographique, par une société de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823. |
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1739. La tranquillité est établie dans l'île de Corse, par les troupes françaises, sous le commandement du marquis de Maillebois ; mais cette tranquillité ne dura que deux ans. |
1739 | |||
| La
côte de Gênes est bombardée par les Anglais, à
cause du traité de cette république avec l'Espagne,
la France et le roi des Deux-Siciles. Les Anglais soutiennent aussi
les rebelles de Corse. Le 17 novembre 1745, une escadre anglaise aide les rebelles de Corse à se rendre maîtres de la ville de la Bastie, d'où les troupes de la république de Gênes les obligent peu après de se retirer. |
1745 | |||
| Le 15 mai 1768, les Génois cèdent l'île de Corse à la France, qui l'a toujours possédée dès lors. | 1768 | |||
| Le 13 juin 1769, Pascal Paoli, chef des rebelles de Corse, abandonne cette île ; ce qui contribue à son entière soumission a la France qui eut lieu cette année. |
1769 | |||
| Pendant le mois d'octobre 1796, les Anglais évacuent l'île de Corse, qu'ils avaient occupée pendant la guerre; les Français y rentrent. | 1796 |
