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Barère

     
 

     
 

Barère de Vieuzac (Bertrand), homme politique français, né à Tarbes en 1755, mort le 15 janvier 1841.

Bertrand Barère est le fils d'un procureur du sénéchal du Bigorre, homme de loi anobli et possédant à Vieuzac un petit fief au titre de baron. Il suit la carrière paternelle et est d'abord avocat au tribunal de Toulouse avant la Révolution,
Nommé député aux États généraux par la sénéchaussée de Bigorre, il fonde et dirige une des premières feuilles politiques de la Révolution, le Point du Jour, journal assez modéré à ses débuts, mais qui s'oppose constamment à la Cour
Après la dissolution de l'Assemblée constituante, Barère est élu juge au tribunal de cassation (mars 1791).
 

 

Bertrand Barere

 
  En 1792 il est élu à la Convention par le département des Hautes-Pyrénées.
Il y joue un rôle très actif, et se distingue par son talent oratoire, par sa verve et la richesse de son vocabulaire révolutionnaire. Elu président de la Convention, il mène le procès de Louis XVI, et vote la mort du roi.
Membre du comité de salut public (7 avril 1793) où il siège pendant 17 mois, Barère se fait connaître par une série de rapports où  la verve et la violence du langage se lient à l'hyperbolisme révolutionnaire et constituent véritablement le modèle du genre
A cette époque, il est tout dévoué à Robespierre, qui disait de lui : "Barère connaît tout, il sait tout, il est propre à tout." C'est lui qui, le 5 septembre 1792 dira : "Plaçons la terreur à l'ordre du jour". Il propose les mesures les plus violentes, comme de brûler les villes et les villages occupés par les Vendéens, et la destruction de Lyon.
Au 9 thermidor, il lâche Robespierre. Malgré cela il est, le 2 mars 1795, décrété d'accusation comme complice de Robespierre, et condamné à la déportation.
Evadé de la prison de Saintes, il se cache pendant cinq ans à Bordeaux.
Amnistié après le 18 brumaire, il est mis à contribution par Bonaparte et Fouché pour la rédaction d'un journal intitulé "Mémorial anti-britannique". Il fait également chaque semaine un rapport au premier consul, puis à l'Empereur, sur l'opinion publique.
Nommé membre de la chambre des députés pendant les Cent Jours, il est banni lors de la seconde Restauration comme régicide, et il se réfugie en Belgique. Il ne revient en France qu'en 1830, et meurt le 15 janvier 1841, âgé de 86 ans.
     

 

 

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