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Gendarmerie nationale 1791-1804

     
 

     
  1791 -      
 

La loi du 16 janvier-16 février 1791 transforma le corps de la Maréchaussée en gendarmerie nationale, corps à la fois civil et militaire.
Les "fonctions essentielles et ordinaires" de la gendarmerie étaient précisées dans la loi (section seconde) en 18 articles. Elle était essentiellement destinée à assurer la sûreté dans les campagnes
La gendarmerie était par cette loi partagée en 28 divisions et en 1560 brigades ; chaque division comprenait trois départements et était commandée par un colonel ; le nombre moyen de brigades par département était de quinze, mais ce nombre pouvait varier entre douze et dix-huit selon les localités et les besoins du service. A l’intérieur d’un même département, commandé par un lieutenant-colonel, les brigades formaient deux compagnies, commandées chacune par un capitaine et trois lieutenants.
Chaque lieutenant avait sous ses ordres un maréchal des logis et 2 ou 3 brigadiers.
Le maréchal des logis commandait une brigade, et avait sous ses ordres une ou deux autres brigades commandées par un brigadier.
Chaque brigade était composée de cinq hommes plus un maréchal des logis ou un brigadier.
L’effectif total de la gendarmerie nationale devait être de 7.166 hommes "non compris l’augmentation qui va être décrétée pour les trois départements de Paris, Seine-et-Oise et Seine-et-Marne".
Le corps continuait à faire partie de l’armée, et conservait le pas sur la cavalerie. Les cavaliers (gendarmes) étaient assimilés aux brigadiers de la cavalerie, les brigadiers aux maréchaux des logis , et les maréchaux des logis aux maréchaux des logis chefs de la cavalerie.

La loi du 16 janvier-16 février 1791 supprimait :
les compagnies à la suite des maréchaux de France,
la compagnie des Monnaies
la compagnie de la Connetablie. Elle ajoutait : "les compagnies connues sous le nom de Clermontois, d’Artois, et toutes autres ne faisant pas corps avec la ci-devant maréchaussée sont également supprimées".
Quant à la compagnie de Robe-courte, elle était supprimée, mais les officiers, sous-officiers et cavaliers de ladite compagnie formaient dorénavant deux compagnies de gendarmerie et devaient continuer leur service à pied près des tribunaux de Paris et pour la garde des prisons

Uniforme
La loi de 1791 conservait à la gendarmerie nationale l’uniforme de la maréchaussée, en ajoutant un passepoil blanc au collet, aux revers et aux parements. La cocarde nationale devait être portée au chapeau, et le bouton s’ornait des mots : « force à la loi ».
L’aiguillette était supprimée, et le manteau devait être bleu.



 
 
  Voir : Divisions de gendarmerie en 1791      

 

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