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Artillerie
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Sous le Directoire,
le Consulat, et au début de l'Empire, l’artillerie à
pied garde son uniforme traditionnel : habit bleu foncé, à
parements de drap et retroussis de cadis rouges ; passepoils écarlates
au collet, aux revers, aux pattes d’épaules et de parements,
ainsi qu’aux poches. Les retroussis sont garnis de grenades découpées
dans du drap bleu.
La veste et la culotte sont bleues, de drap ou de tricot.
Les boutons sont en laiton, et portent deux canons en sautoir avec
une grenade au-dessus et le numéro du régiment en dessous.
Il existe différentes variantes de ces boutons.
Les guêtres sont noires pour la grande tenue, de toile grise
pour la tenue ordinaire.
Le canonnier à pied qui figure dans la suite des uniformes
français sous le Consulat et qui faisait partie de la Bibliothèque
Brunon présente quelques variantes : il porte les épaulettes
rouges, et a les pattes de parements rouges.
Le chapeau est du modèle réglementé pour l’infanterie,
avec le bouton du régiment. Le bonnet de police est entièrement
bleu, et est garni d’une houppe et de cordonnets rouges sur la flamme,
et d’une grenade rouge sur le turban.
L’équipement est pareil à celui de l’infanterie, et
comprend la giberne, le porte-giberne, le baudrier porte-sabre et
le porte-baïonnette. Il est vraisemblable que la patelette de
giberne ait porté un attribut en cuivre représentant
deux canons croisés, mais aucune prescription réglementaire
n’a été édictée à ce sujet.
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Le fusil d’artillerie
a été conçu pour l’artillerie, mais il a été
retiré sous la Révolution pour le donner aux troupes
qui en manquaient. D’après Bottet néanmoins, “l’artillerie,
s’obstinait à garder le fusil d’artillerie modèle 1777
par raison esthétique.” Le général Gassendi
avait tenté d’attribuer à l’artillerie le mousqueton
de cavalerie, arme plus courte et moins lourde, plus commode pour
l’artilleur qui devait porter son arme sur le dos lors du maniement
du canon. Mais, rapporte Gassendi “de jeunes chefs alléguèrent
qu’un homme grand avec une arme courte n’avait pas de grâce
en faction.”
Le fusil d’artillerie, d’autre part, garni en laiton sans aucune raison
plausible, nécessitait une fabrication et des approvisionnements
particuliers. Mais l’artillerie, qui avait elle-même la haute
main sur la fabrication et la répartition des armes, tenait
à cette distinction.
Il mesurait 1 m 305, et son canon 0,920 (34 pouces). Les garnitures,
y compris la grenadière et la plaque de couche étaient
en laiton, les battants en fer. Il était garni de la baïonnette
modèle 1777.
Depuis 1775, tous les soldats du corps de l’artillerie étaient
armés d’un sabre particulier, en forme de glaive à tête
d’aigle, arme incommode et lourde ; il était mal en main et
n’offrait pas de protection. Il fut bientôt remplacé
par le briquet de l’an XI, au grand regret des artilleurs. |
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