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La composition
du corps royal de l’artillerie est fixée par l’ordonnance
du Roi du 3 novembre 1776.
Le corps prend rang dans l’infanterie, à la 64e place.
Le corps est composé de sept régiments, de six compagnies
de mineurs et de neuf compagnies d’ouvriers.
Régiment de Strasbourg à Strasbourg.
Régiment d’Auxonne, à Metz.
Régiment de Toul, à la Fère.
Régiment de Besançon, à Auxonne. (à
Douai)
Régiment de Grenoble, à Valence, deux compagnies en
Corse. (Valence)
Régiment de la Fère, à Douai.* (à Auxonne)
Régiment de Metz, à Besançon.
Corps des mineurs, à Verdun.
Compagnie
de Goulet de Rugy
Compagnie
de Chazel
Compagnie
de Catelan
Compagnie
de Bonviller
Compagnie
de Barberin
Compagnie
de Cognon.
Compagnie d’ouvriers
Compagnie
de Croyé, à Metz.
Compagnie
de Guériot de Rué, à Douay
Compagnie
de Neyremand, à Strasbourg
Compagnie
de Guerin , à Nantes
Compagnie
de Rostan, à Metz
Compagnie
du Ch. Guérin, à Strasbourg
Compagnie
de Puyvéran, à Auxonne
Compagnie
de Dufort, à Douay
Compagnie
de Dubuisson, à la Fère.
Chaque régiment
d’artillerie est composé d’un état-major, de deux
bataillons de canonniers et de sapeurs, et de quatre compagnies
de bombardiers.
L’état-major est composé d’un colonel, un lieutenant-colonel,
cinq chefs de brigades dont deux commandant les deux compagnies
de sapeurs, un major, un aide-major, un quartier-maître-trésorier,
un tambour-major, un aumônier, un chirurgien et un armurier.
Chaque bataillon est formé de deux brigades :
- une brigade composée de quatre compagnies de canonniers
;
- une brigade composée de trois compagnies de canonniers
et d’une compagnie de sapeurs.
Chaque compagnie de canonniers, de bombardiers et de sapeurs est
composée de 71 hommes, y compris le fourrier qui ne doit
exister qu’en temps de guerre.
Les compagnies de canonniers et de bombardiers sont commandées
par un capitaine en premier, un lieutenant en premier, un lieutenant
en second et un lieutenant en troisième.
Les compagnies de sapeurs sont commandées par un chef de
brigade, un capitaine en second, un lieutenant en premier, un lieutenant
en second et un lieutenant en troisième. Ce dernier est tiré
des sergents-majors ou des sergents.
Les compagnies
de mineurs forment un corps particulier.
Chaque compagnie de mineurs est composée de 82 hommes, et
commandée par un capitaine en premier, un capitaine en second,
un lieutenant en premier, un lieutenant en second et un lieutenant
en troisième. Ce dernier est tiré des sergents-majors
ou des sergents.
Les compagnies
d’ouvriers sont distribuées dans les arsenaux de construction.
Chaque compagnie d’ouvriers est composée de 71 hommes, et
commandée par un capitaine en premier, un capitaine en second,
un lieutenant en premier et un lieutenant en troisième. Ce
dernier est tiré des sergents-majors ou des sergents.
« Il
y a en plus dix inspecteurs généraux, dont un sous
le titre de premier inspecteur du Corps royal de l’artillerie, sept
commandants en chef des écoles, vingt-deux colonel directeurs,
vingt-sept lieutenants-colonels, dont vingt-trois sous-directeurs
et quatre inspecteurs des manufactures d’armes, soixante-deux capitaines
en premier, résidants dans les places , et quatre-vingt-quatre
capitaines en second, dont six sont attachés à chaque
régiment, et six élèves par chaque école,
dont le nombre doit être augmenté ou diminué
suivant les circonstances. » (Almanach royal 1789, p.
190.)
*D’après l’Etat militaire de 1789, le Régiment de
la Fère est à Auxonne. On relève, parmi les
lieutenants en seconds, le nom de M. de Buonaparté.
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