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Le régiment
d’Isembourg a été créé par le décret
du 10 brumaire an 14 (1er novembre 1805). Il devait être
composé de sujets allemands, polonais, russes et autres étrangers,
en fait les prisonniers de guerre tombés aux mains des Français
suite aux événements de la campagne d’Allemagne de
1805. Le prince régnant d’Isembourg en fut nommé colonel.
Le régiment d’Isembourg, comme le régiment de La Tour
d’Auvergne, était composé d’un état-major et
de trois bataillons à 9 compagnies, dont une de carabiniers
et une de voltigeurs, soit 3.224 hommes, officiers compris.
Formé à Mayence, le régiment fut ensuite dirigé
sur Toul où il fut organisé.
Fin mai 1806, il est envoyé à Toulon pour y être
embarqué à destination du royaume de Naples, où
il combattra jusqu’en 1814. Néanmoins une fraction du régiment,
le 4e bataillon, combattra en Espagne, tandis que le 2e bataillon
sera envoyé à Corfou.
A partir de 1809, le régiment reçoit l’autorisation
de recruter dans les dépôts de prisonniers de guerre
espagnols et portugais.
Le décret du 16 octobre 1810 réorganise le régiment
d’Isembourg en 6 bataillons à six compagnies, comme les régiments
français (décret de février 1808). Le 6e bataillon
est envoyé rejoindre à Corfou le 2e bataillon.
Le régiment d’Isembourg est devenu 2e régiment étranger
le par décret du 3 août 1811.
Il reçut, le 9 août 1811 une partie de la légion
hanovrienne.
Le 2e régiment
étranger a été licencié en 1814.
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Uniforme
: tenue d’infanterie légère, habit veste
de drap bleu céleste, revers, parements et retroussis bleu
céleste, collet et pattes de parements jaunes ; liserés
jaunes, boutons blancs.
Gilet bleu céleste.
Pantalon bleu céleste.
Shako orné d’une plaque de métal blanc et de cordons
et raquettes blancs, bonnet à poil sans plaque pour les carabiniers.
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