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L’arrêté du 26 prairial
an 2 (14 juin 1794) avait donné aux aides de camp l’uniforme
suivant :
Habit de drap bleu national, doublé d’étoffe de la
même couleur ; collet renversé de drap bleu céleste
; revers bleu national ; parements écarlate, avec pattes
de drap blanc ; poches en travers ; liseré au collet, à
la patte et aux poches, en drap écarlate, et aux parements,
en drap bleu ; chapeau avec ganse en fil d’or de six lignes de large
; redingote bleu national, avec collet bleu céleste, parements
écarlates et pattes blanche ; manteau bleu national avec
collet bleu céleste, cocarde et plumes tricolores. Ils porteront
en fil d’or l’épaulette de leur grade.
Un arrêté du Directoire
exécutif, du 10 pluviôse an 4, portait :
Les aides de camp porteront au bras gauche une petite écharpe
absolument conforme, pour la couleur et la frange, à celle
des généraux auxquels ils sont attachés, et
ils porteront au chapeau un panache simple et tricolore. (Les écharpes
des généraux étaient : rouge et blanche ornée
d’une frange en or pour le général en chef, écarlate
orné d’une frange tricolore pour le général
de division, bleu-ciel ornée d’une frange tricolore pour
le général de brigade.)
Le règlement du 1er vendémiaire
an 7 (22 septembre 1798) avait fixé de la façon suivante
l’uniforme des aides de camp :
“Les aides de camp porteront l’uniforme des régiments et
des demi-brigades dont ils font partie, avec les marques distinctives
de leur grade.
Ils sont distingués par un bracelet brodé et à
franges, conforme au dessin : planche IX, fig. I.
Les couleurs du bracelet sont les mêmes que celles des écharpes
des généraux, auprès desquels ils font leur
service. (L’écharpe du général en chef est
de soie à trois bandes, l’une nacarat, la seconde blanche,
la troisième bleue ; celle du général de division
est de soie nacarat., celle du général de brigade
de soie bleu céleste. )
Le plumet est sans plumes d’autruche ni follettes ; il est bleu,
blanc rouge, jaune en tête ; hauteur, trois décimètres.
Le petit uniforme était composé d’un frac bleu national.
D’après l’arrêté
du 16 vendémiaire an IX (8 octobre 1800), qui règle
la composition de l’état-major de l’armée, les généraux
de division se voient attribuer trois aides de camp, dont un seulement
pourra être chef d’escadron, et les autres, capitaines ou
lieutenants ; les généraux de brigade ont deux aides
de camp, capitaines ou lieutenants.
L’uniforme
des aides de camp était déterminé
par le règlement du 1er vendémiaire an 12.
Habit
de grand uniforme : en drap bleu national, boutonnant droit sur
la poitrine, les retroussis ornés d’un demi-foudre brodé en or ;
les poches en travers. Le collet et les parements bleu de ciel.
La veste en drap blanc, le pantalon en drap bleu.
Les
épaulettes, selon de le grade de l’officier, doublées de drap bleu
de ciel.
Bottes
à la hussarde.
L’habit
de petit uniforme était pareil à celui de grand uniforme, mais les
poches n’étaient pas apparentes.
La
redingote était en drap bleu national avec collet renversé et parements
bleu de ciel, fermée par deux rangs de boutons.
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Le sabre était à
fourreau de fer bronzé, poignée en ébène et garnitures en métal
doré ; le ceinturon en cuir noir, bordé d’une baguette dentelée
brodée en or, la plaque en métal doré.
En
service les aides de camp portaient au bras gauche un brassard brodé
de feuilles de chêne d’or, avec franges en or selon le grade de
l’officier.
Aides
de camp des généraux en chef : plumet blanc surmonté de rouge ;
brassard blanc.
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ceux des généraux de division : plumet bleu national surmonté de
rouge ; brassard écarlate.
- ceux des généraux de brigade : plumet et brassard bleu de ciel.
Voir
Aides de camp en 1802 (Annuaire)
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