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1810,
l'année de la mauvaise récolte |
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L'année 1810 fut
une année particulièrement catastrophique du point de
vue climatologique, ce qui eût pour conséquence une récolte
désastreuse.
L'annuaire du département de la Sésia pour 1811 fournit
des renseignements sur ce phénomène en ce qui concerne
cette partie du Piémont, pays qui était alors rattaché
à l'Empire français :
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Annuaire
administratif du département de la Sésia, avec une notice
statistique sur les villes de Verceil, Bielle et Santhia, suivie d’un
mémoire sur la constitution atmosphérique du même
département pendant l’année 1810, et sur divers objets
d’économie rurale, pour l’an 1811. (par le secrétaire
général de la préfecture, Liégeard) :
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Département
de la Sésia
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Les
neuf premières années de ce siècle ont été
généralement abondantes. Les cultivateurs se sont
laissés séduire par cette prospérité
qui a mis leur prévoyance en défaut, et les a rendus
sourds aux avis. L’année 1810 trop féconde en fléaux
atmosphériques, doit servir à leur instruction. C’est
dans ce but que nous allons parcourir rapidement les causes qui
ont contribué à rendre cette année agricole
aussi désastreuse. Nous verrons alors que quand même
on ne pourrait pas, à force d’observations, parvenir à
démontrer quel est le système périodique de
la constitution de notre atmosphère, il existe une espèce
de prévoyance applicable à toutes les années
et très utile pour atténuer l’influence des intempéries
semblables à celles de 1810.
Les premiers mois de cette fâcheuse année bercèrent
l’espoir du laboureur. Mars eut beaucoup de ces beaux jours peu
communs dans les climats de la plus grande partie de l’Empire. La
terre n’avait jamais fait de plus belles promesses. Bientôt
cette heureuse perspective s’évanouit ; une constitution
constamment froide et humide s’annonça au mois d’avril et
se soutint presque sans interruption jusqu’au mois de novembre.
Outre les grêles et les inondations, c’est à cette
cause qu’on doit attribuer la mauvaise récolte du froment,
du seigle, du maïs et des châtaignes, et la presque nullité
de celle du raisin. Le riz a incomparablement moins souffert ; mais
sa maturité a été considérablement retardée.
(...)
Sous le rapport de la quantité de produit le seigle a moins
souffert que le froment ; mais la maladie du seigle, connue sous
le nom d’Ergot en français, sous celui de grano
rachitico ou sperone en italien, a été
très commune en 1810, parce que cette maladie est occasionnée
par l’excès d’humidité et une température froide.
On ne doit rien négliger pour garantir le seigle de cette
épidémie qui rend venimeux les grains qui en sont
attaqués et cause des gangrènes sèches à
ceux qui en font usage.
(...)
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