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Waterloo battle 1815

 

 

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Fiabilité des cartes

 

     

Quelle confiance un officier pouvait-il avoir dans les cartes qui lui servaient en campagne. L'auteur des "Avant-postes de cavalerie légère", F. de Brack, répond de façon précise à cette question :

 
 

 

De Brack, F. Avant-postes de cavalerie légère. Souvenirs.

   
 

Q. - Un officier de troupe légère doit-il se fier entièrement aux cartes qui lui sont remises ?
R. - Non ; il doit les considérer plutôt comme une indication utile, que comme une reproduction littérale de ce qui est. Il ne doit jamais oublier de rectifier sur sa carte les erreurs qui auraient pu s’y glisser, et d’ajouter les détails utiles qu’elle ne donnerait pas. Il doit penser que plus la carte est anciennement publiée, moins elle doit être exacte, car en bien peu d’années souvent, des villages disparaissent, d’autres se créent, d’autres se joignent et confondent leurs noms, des routes changent de direction, des ruisseaux modifient leurs cours, des étangs sont desséchés et donnés à l’agriculture ; des gués sont remplacés par des ponts, des ponts sont abattus et reportés plus loin ; des terres couvertes de forêts, de bruyères, de marais, des champs, des vignes, des prés, changent entre eux de destination, de production et par conséquent de formes topographiques.
Il doit aussi se rappeler que la petite dimension de l’échelle sur laquelle la plupart des cartes sont faites, doit souvent entraîner des erreurs. Ainsi, je le répète, il faut que cet officier considère la carte qui lui est remise comme une indication fort utile surtout pour la direction de sa marche, mais qui, dans ses détails, ne doit pas entraîner de sa part une confiance entière.

     

 

(Petit, Maxime, Histoire de France illustrée, Tome second, de 1610 à 1871, Paris, Larousse, s.d., p. 444, note 1.)

   
 

«La veille de la bataille de Frœschwiller, une patrouille de turcos rapporta au quartier général une carte qu’avait laissé tomber un officier allemand : aucun des officiers présents n’avait encore vu une carte d’état-major. » (Général Bonnal). Et l’on a raconté que le maréchal Le Bœuf avait répondu à un député, en mettant la main sur la garde de son épée : « La meilleure carte d’un officier français, la voici. »

     

 

 

 

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