| Dernière modification: 28/11/2002 Russie - Famille impériale. Paul
Petrowitz, Czar le 17 novembre 1796, né le 1er octobre 1754, marié le 10
octobre 1773 à Natalie Alexiewna de Hesse-Darmstadt, veuf le 26 avril 1776,
remarié le 13 octobre 1776 à Sophie
Dorothée Auguste Marie Foederowna de Wurtemberg Stoutgard, née le 25 octobre
1759. De
cette union sont nés : -
Alexandre Paulwitz, le 23 décembre 1777, premier fils du Czar, marié le 9
octobre 1793 à
Marie Louise Élisabeth Alexiewna de Bade, née le 24 janvier
1779 -
Constantin Paulowitz, né 8 mai 1779, second fils du Czar, marié le 26 février
1796 à
Anne Feodorowna de Saxe-Cobourg, née le 23 septembre
1781 -
Nicolas Paulowitsch, troisième fils du Czar, né le 2 juillet 1796 -
Michael Petrowitsch, quatrième fils du Czar, né le 8 février 1798 -
Alexandra Paulowna, fille du Czar, née le 9 août 1783 (épouse l’archiduc Joseph Antoine d’Autriche,
palatin du Royaume de Hongrie) -
Hélène Paulowna, née le 24 décembre 1784 -
Marie Paulowna, née le 15 février 1786 -
Catherine Paulowna, née le 21 mai 1788 -
Anne, née le 7 janvier 1795. Paul Ier : De
Hambourg, le 27 février. (8 ventôse). Nous
aimons à considérer les grands hommes et les souverains au milieu de leurs
familles ; ce tableau de leurs mœurs domestiques, de leurs vertus, de leurs
faiblesses nous délasse de l’attention et du respect que nous imposent le
faste éblouissant de leur cour et la sévérité de l’étiquette. C’est à
ce titre et dans cette confiance que nous transcrivons avec empressement les détails
qu’on va lire sur la vie privée de Paul Ier. Tous les jours à quatre heures
du matin il est levé : dès cinq heures, ses adjudants viennent prendre ses
ordres. A six heures il reçoit l’amiral commandant, qui lui soumet toutes les
affaires relatives à la marine. A sept heures, S.M. déjeune ; de ce moment jusqu’à dix heures,
il se livre à l’examen de l’administration de ses états, et donne sur
chaque objet qui le mérité ses ordres aux sénateurs. A dix heures commence la
parade, et l’empereur y fait manœuvrer lui-même les troupes pendant deux
heures ; après quoi il monte à cheval pour se promener, quelque temps qu’il
fasse. A une heure le dîner. A deux heures et demie reprise du travail ; S.M.
signe les ordres qu’il a donnés le matin. Ce n’est qu’après avoir ainsi
employé la journée que l’empereur prend quelques délassements. A cinq
heures il s’entoure de sa famille, reste avec elle, à moins
qu’il n’aille au spectacle, et à neuf heures il se retire dans son
appartement. C’est ainsi que chacun de ses jours se partage entre les soins de
son empire et ses affections domestiques. (Le Publiciste, 19 ventôse an 9-10
mars 1801). |
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