| Dernière modification: 19/04/2003 Pennsylvanie Pensilvanie, Pensilvania, province de l'Amérique septentrionale, située entre le 39e et le 42e degré de latitude. Elle comprend un terrain de 100 lieues de long et 70 de large. Elle est bornée au N par le pays des Iroquois, au S par le Maryland, à l'E par les Jerseys, à l’O. par le pays des Illinois ; elle est traversée du N au S par la rivière de Susquesahanok ou Delaware. Charles II, roi d'Angleterre la donna en 1681, à Guillaume Penn, de la secte des Quakers, qui en a revendu la souveraineté, en 1712, à l'Angleterre, pour 280 mille livres sterling. Ses descendants en ont joui jusqu'en 1776, sous l'autorité du roi de la Grande Bretagne, qui devait confirmer le gouvernement qu'ils nommaient, et ils en tiraient un gros revenu. Outre Philadelphie, qui en est la capitale, il y a beaucoup d'autres villes et bourgs, et un grand nombre d'habitants qui vivent isolés au milieu de leurs plantations. Cette province est au milieu des colonies Anglaises de l'Amérique septentrionale. L'air y est doux et pur ; le terrain est fertile, surtout en seigle, maïs, lin, et chanvre. Elle est peuplée de Suédois, de Hollandais, de Français, d'Allemands et d'Anglais ; toutes les sectes y sont tolérées. En 1776, cette colonie, avec 12 autres de Terre-Ferme en Amérique, se sont soustraites de la domination de leur mère-patrie, après la déclaration d'indépendance que le congrès général assemblé à Philadelphie, fit émaner le 4 juillet. Après une guerre acharnée et des succès divers des deux côtés, le roi de la Grande Bretagne les reconnut pour états libres et indépendants dans le discours qu'il prononça à son parlement le 5 décembre 1782 ; et cette indépendance fait un des articles du traité de paix signé à Versailles le 20 janvier 1783, entre la Grande Bretagne d'un côté, la France, l'Espagne et les États-Unis Américains de l'autre. v. États-Unis. (Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, troisième édition, an VII-mai 1799.)
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