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Waterloo battle 1815

 

 

 

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Martenot François 1770 - 1856

  commandant le 2e bataillon du 2e grenadiers à Waterloo      

 

Muteau Ch. et Garnier J., Galerie bourguignonne, Tome 2, Dijon - Paris 1859.

   
 

MARTENOT (François), né à Marcilly-sur-Mont-Saint-Jean le 18 février 1770, mort à Vaubin, près Soissons, vers 1820. Il s'engagea dans le 2e bataillon de la Côte-d'Or, fit la campagne de 1792, celle de Vendée de 1793 à 1796, fut nommé officier, passa en Italie, à Naples, puis revint en Vendée, où il conquit dans la pacification de ce malheureux pays le grade de capitaine. Incorporé dans la garde impériale à sa formation, Martenot prit part à la campagne d'Austerlitz, et ses services dans les campagnes de 1806 et 1807 lui valurent le grade de chef de bataillon et de colonel des grenadiers de la garde impériale. Lors de l'invasion de l'Espagne par Napoléon, en 1808, Martenot, avec 500 hommes, débusqua de nuit 6.000 guérillas aux ordres de Mina, qui occupaient les hauteurs de Vittoria, et en fut récompensé par le titre de baron de Cordoue, auquel il joignit celui d'officier de la Légion-d'Honneur, que lui mérita sa belle conduite à la bataille d'Essling. Martenot continua de suivre l'empereur dans toutes ses expéditions. Il était encore avec lui à Waterloo, à la tête de ses grenadiers, et c'est lui qui, renversé de son cheval par un biscaïen, répondit à l'officier anglais qui le sommait de se tendre : "La garde meurt, mais elle ne se rend pas." Licencié avec le titre de général de brigade, Martenot se retira dans le département de l'Aisne, et y finit ses jours.

 

2e bataillon de
la Côte-d'Or

Grenadiers de la Garde

 

 

Histoire de l'ex-Garde, 1821 :

   
 

Vers les sept heures du soir, le lieutenant-colonel Martenot, commandant le deuxième régiment des grenadiers de la garde, ordonna à ses soldats de former un carré intact ; Napoléon en vint occuper le centre. Sans s'inquiéter de ce qui se passait autour deux, l'intrépide Martenot, et les braves qu'il commandait, conservèrent leur position pendant plus de deux heures ; forts de leur sang-froid et de leur réunion, ils résistèrent courageusement à une nombreuse cavalerie ennemie qui fit d'inutiles efforts pour les entamer. Quoique blessé d'un biscaïen qui lui traversa le flanc droit, cet officier ne continua pas moins à combattre, et ce ne fut qu'à la nuit, longtemps après le départ de Napoléon, qu'il songea à se replier avec sa colonne qui avait peu souffert, malgré les dangers auxquels elle avait constamment été exposée.

 

2e bataillon de
la Côte-d'Or

 

 

 

 

     

 

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