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Dernière
modification le 30 janvier 2006.
Lucchesini
Biographie
Moderne, Leipzig 1806 :
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Luchesini
(le marquis de), ministre d’Etat prussien, d’une famille patricienne
de Lucques, d’abord bibliothécaire de Frédéric
le grand, qui l’estimait à cause de ses connaissances en littérature
; il ne fut employé dans la diplomatie que sous son successeur,
qui l’envoya à Varsovie, où il se trouva dans le commencement
de la diète, en 1788. Il s’y conduisit avec beaucoup de dextérité,
excita le parti de l’indépendance contre la Russie, et parvint,
malgré l’influence de cette cour, à conclure en mars
1790 un traité d’alliance entre la Prusse et la Pologne. En
juillet, il assista, en qualité de ministre plénipotentiaire,
aux conférences de Reichenbach, afin de ménager, conjointement
avec les envoyés de Hollande et d’Angleterre, la paix entre
le Turc et l’empereur. Il se rendit en décembre, avec les mêmes
ministres, au congrès de Schistowe, convoqué pour le
même objet. En mai 1791, il fit un voyage à Vienne et
retourna à Schistowe, pour signer le traité de paix
qui venait de s’y conclure entre l’Autriche et le grand-seigneur.
En juin 1792, il retourna à ses fonctions à Varsovie,
où les circonstances le firent changer de langage et forcèrent
sa cour à rompre le traité d’alliance qu’il avait signé.
Il quitta Varsovie avant l’entrée des troupes prussiennes dans
la Grande-Pologne ; et en janvier 1793, fut nommé ambassadeur
de Prusse à Vienne ; il accompagna cependant le roi vers le
Rhin pendant la plus grande partie de la campagne, et signa le 24
juin, devant Mayence, le traité d’alliance offensive et défensive,
conclue alors entre sa cour et celle d’Angleterre. S’étant
rendu ensuite à Vienne, il quitta momentanément en 1794,
pour aller joindre son souverain devant Varsovie, où il fut
témoin de la campagne qui se termina par la retraite des Prussiens.
Le 23 juin 1797, il remit au ministre de l’empereur une note pour
désavouer la négociation que l’on prétendait
que sa cour venait d’entamer avec la France, relativement à
la Bavière ; et en 1796, il en remit une seconde, pour déclarer
à l’empereur que son maître n’avait point eu l’intention
de s’emparer de Nuremberg, sur lequel il reconnaissait n’avoir aucun
droit. En octobre, il demanda son rappel ; mais S.M.P. le lui refusa
dans les termes les plus flatteurs ; il l’obtint cependant en mars
1797. Quelques années après, il fut envoyé à
Paris et il y déploya en septembre 1802, la caractère
d’envoyé extraordinaire et de ministre plénipotentiaire
du roi de Prusse auprès du premier consul de la république
française. Il fit un voyage auprès de son souverain,
à l’époque du couronnement de Napoléon Bonaparte
comme roi d’Italie et de là se rendit à Milan, où
il remit à cet empereur la décoration de l’Aigle noir,
pour lui et quelques grands de sa cour, revint à Paris en juin
de la même année, y continua son séjour pendant
les incertitudes qui accompagnèrent les événements
de la campagne de 1805, et fut envoyé en février 1806,
par congé pour une mission secrète, à la suite
des négociations entamées par le comte de Haugwitz.
M. de Lucchesini est connu depuis longtemps par ses talents et ses
relations littéraires.
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Biographie
moderne 1815 :
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