Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

   

Waterloo battle 1815

 

 

 

1789-1815.com

   Annuaire 1789-1815   >   Personnages  >

.

 

Gneisenau

     
 


Le comte Neidhardt von Gneisenau est né en 1760 à Schildau, en Saxe. En 1778, il entre au service du margrave d'Anspach et prend part à la guerre d'indépendance d'Amérique pour le compte de l'Angleterre.
En 1785, il passe au service du roi de Prusse. Défenseur de la place de Colberg en 1807, il joue ensuite un rôle de premier plan dans le redressement militaire de la Prusse. Brillant stratège et organisateur de l’état-major prussien, chef d'état-major de Blücher à partir de 1813, il participe à la bataille de Leipzig et à la campagne de France en 1814.

   

 

Bulletin des sciences militaires, tome onzième, 1831, p. 238 :

   
 

NÉCROLOGIE : LE MARÉCHAL DE GNEISENAU.
Le comte Auguste-Neidard de Gneisenau , feld-maréchal au service de Prusse , naquit le 28 octobre 176 , à Senilda en Saxe, où son père, capitaine au service autrichien, était en quartier d'hiver ; son grand-père, colonel d'artillerie à Wùrzbourg, lui fit donner sa première éducation, puis l'envoya à l'université d'Erfurt. Ses études achevées, il entra au service du margrave d'Anspach et de Baireuth, et partit en 1780 pour l'Amérique, où ce prince envoyait 400 recrues à la solde de l'Angleterre pour y faire la guerre aux colons révoltés. Il y resta jusqu'à la paix. La Prusse ayant hérité du margraviat d'Anspach , Gneisenau passa en qualité de lieutenant au service de cette puissance en 1785. Devenu capitaine en 1789, il fit les campagnes de 1793 et 1794 en Pologne, et se trouva en 1807 à Colberg, pour y remplacer le général Lucadon. Il défendit cette place avec une vigueur qui ressortit d'autant mieux que la plupart des commandants prussiens avaient tenu une conduite fort différente ; il eut le bonheur de conserver cette place à son souverain à qui il la remit après la paix de Tilsit. Le grade de lieutenant-colonel fut sa récompense; il fit partie de la commission chargée de la réorganisation de l’armée, puis fut nommé chef du corps des ingénieurs et inspecteur des forteresses prussiennes. Le colonel Gneisenau, devenu conseiller privé, donna sa démission de ses emplois militaires, affecta d'être mécontent du service, partit pour l'Angleterre et y résida jusqu'en 1810. Il cachait, sous ces apparences, une mission de confiance que la position de la Prusse envers la France ne permettait pas d'afficher. De retour à Berlin, il continua à remplir des missions politiques et fit des voyages à Vienne, Londres, Stockholm et Saint-Pétersbourg. Il reprit en 1813 ses fonctions militaires et se rendit en Silésie, où après la mort de Scharnhorst, il devint chef de l'état-major de Blücher. Nous ignorons quelle part il prit aux opérations de ce général, qui furent loin d'être toujours marquées au coin de la prudence et de la sagesse.
Blücher écoutait facilement ceux qui l'entouraient, ce qui pouvait ôter de l'influence aux conseils de Gneisenau. Il fut fait lieutenant général au mois de décembre 1813, et ayant repris ses fonctions de chef d'état-major, en 1815, il répara les fautes du général prussien avant la bataille de Ligny, en ralliant rapidement son armée et la faisant marcher sur Waterloo.
Ses services furent récompensés par le grade de général de l'infanterie et le cordon de l'Aigle Noir. Il prit en 1816 le commandement des provinces du Rhin, et en 1818 le gouvernement de Berlin, où il résidait moins que dans ses terres.
Les troubles de la Pologne ayant décidé la Prusse à prendre des mesures de précaution, le maréchal de Gneisenau reçut le commandement des quatre corps d'armée de la Prusse orientale, au mois de mars dernier. Ce fut dans ces fonctions que la mort vint le frapper à Posen, le 24 août suivant, dans la 71e année de son âge, vivement regretté de l'armée et de ses concitoyens. C'était lui que la voix publique eût placé en cas de guerre à la tête de l'armée prussienne, dont les anciens généraux disparaissent ainsi peu à peu de la scène du monde. Le roi, pour honorer sa mémoire, a ordonné que son deuil serait porté pendant huit jours par l'armée.

     

 

 

 

_ Retour au haut de la page.

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - 1789-1815.com - waterloo1815.com  © Bernard Coppens 2014 - Tous droits réservés.