Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

   

Waterloo battle 1815

 

 

 

1789-1815.com

   Annuaire 1789-1815   >   Personnages  >  

.

Bernard Simon 1779 - 1839

 

Dictionnaire de la conversation et de la lecture, Supplément, Volume 1, Paris 1864.

   
 

BERNARD (Simon), général, né à Dole le 28 avril 1779, mort le 5 novembre 1839, avait été élevé par des religieux, et avait été reçu à l'École polytechnique à l'âge de quinze ans. Entré dans le génie, il devint aide de camp de Napoléon Ier, qui, pendant les Cent-jours, le mit à la tête de son cabinet topographique. Il combattit encore à Waterloo, et après la Restauration se retira aux États-Unis, où le gouvernement l'employa comme ingénieur. De retour en France après la révolution de juillet, le roi Louis-Philippe le prit pour aide de camp et le nomma lieutenant général, puis pair de France en 1834. Le 19 septembre 1836, il reçut le portefeuille de la guerre, qu'il garda jusqu'au 30 mars 1839, dans le ministère présidé par M. Molé.

 

 

 

L. Barré, Dictionnaire biographique, Paris 1848.

   
 

Bernard (Simon), général du génie, naquit a Dole en 1779, de parents pauvres. Grâces aux leçons d'un digne ecclésiastique, il fut reçu à l'École polytechnique à l'âge de 15 ans. Arrivé à Paris au milieu de l'hiver le plus rigoureux, à pied, le sac sur le dos, un bâton à la main, il mourait de faim et de froid sur l'un des quais de la ville, lorsqu'il fut recueilli par une bonne femme qui l'emmena chez elle, le réchauffa, et le conduisit à l’École. Là, Bernard se forma à l'enseignement de Lagrange, de Laplace, de Haüy, de Berthollet, de Chaptal, de Fourcroy, et surtout de Monge, et sortit le second dans la promotion du génie. Il fit ses premières armes à l'armée du Rhin, où il devint bientôt capitaine. Chargé par Napoléon, pendant la campagne de 1805, d'une mission importante, il devint son aide de camp, et pendant les cent-jours il fut mis à la tète de son cabinet topographique. Il combattit à Waterloo, essaya en vain de reformer l'armée, et ne put obtenir de suivre l'empereur à Ste. Hélène. Exilé à Dôle par la Restauration, il alla rejoindre Lafayette aux Etats-Unis. Le gouvernement de l'Union comprit tout de suite les services qu'un tel homme pouvait rendre, et lui confia les plus grands travaux qui aient jamais peut-être été exécutés ou conçus dans aucun pays. Relier entre elles toutes les parties de l'Union par des routes, des canaux, des rivières navigables, en prenant pour base du plus vaste système de communication ou plutôt ces mers intérieures que l'Europe envie à l'Amérique ; enfin, mettre à l'abri de l'invasion 1600 lieues de frontières, en construisant 15 places de guerre, et un grand nombre de forts : telle fut la tâche que le général Bernard proposa aux États-Unis. - A la nouvelle de la révolution de Juillet, le général Bernard, qui avait achevé les immenses travaux qui lui avaient été confiés, voulut revoir la France. A peine de retour, il fut nommé aide de camp du roi, et bientôt après lieutenant général du génie. Le 6 septembre 1836, il devint ministre de la guerre, et conserva le porte-feuille jusqu'à la chute du cabinet du 15 avril. Il meurt en 1839. Le gouvernement des États-Unis, en apprenant la mort du général Bernard, honora sa mémoire par un ordre du jour, et ordonna que les officiers de l'armée porteraient le deuil pendant 30 jours.

 

 

 

 

     

 

_ Retour au haut de la page.

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - 1789-1815.com - waterloo1815.com  © Bernard Coppens 2014 - Tous droits réservés.