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Belley
(J.-B.), député de l’île de Saint-Domingue à
la convention nationale. Il s’y fit peu remarquer, ne vota point
dans le procès du roi, parce qu’il n’était pas encore
arrivé, et passa, après la session, au conseil des
cinq cents, d’où il sortit en mai 1797. Il retourna alors
dans la colonie, et y était chef de division de gendarmerie
à l’époque de l’arrivée du général
Leclerc à Saint-Domingue. Il se joignit d’abord à
lui contre les révoltés, s’en sépara dans la
suite pour servir les noirs, et ayant été pris les
armes à la main, il fut fusillé quelque temps avant
l’évacuation de cette colonie par les troupes françaises.
Il avait montré, en général, beaucoup d’attachement
aux principes républicains, et avait des liaisons avec le
parti jacobin ; on présuma même que la haine qu’il
avait conçue contre Bonaparte avait influé beaucoup
sur sa dernière détermination.
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