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Jérôme
Bonaparte |
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Jérôme Bonaparte,
dernier frère de l’Empereur est né à Ajaccio le 15 décembre 1784.
Il fit des études au collège de Juilly puis rentra dans la marine.
Aspirant au moment de l’établissement du Consulat, lieutenant de
vaisseau après le 18 brumaire, il prit part à l’expédition de Saint-Domingue
en 1801, et rentra en France avec les dépêches du général Leclerc.
Il repartit pour la Martinique sur la frégate l’Epervier, mais quitta
son poste et épousa une riche héritière de Baltimore, ce qui irrita
fort Napoléon, qui fit casser le mariage.
Jérôme
était contre-amiral en 1806, commanda un corps de Bavarois et de
Wurtembourgeois avec le grade de général de division, occupa la
Silésie et fut fait roi de Westphalie en 1807.
Il
commanda un corps pendant la campagne de Russie, mécontenta Napoléon
par sa conduite et fut renvoyé dans sa capitale, Cassel.
Retiré
à Trieste après le traité de Fontainebleau, il rejoignit son frère
au moment des Cent-Jours, et reçut le commandement d’une division
(6e division d’infanterie).
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On
en est encore à se demander si Jérôme a dû sa rapide ascension dans
la hiérarchie militaire à ses talents personnels, ou au fait qu'il
était le frère de l'Empereur. Napoléon, lui, semblait se faire une
piètre idée du talent de son frère : “Jérôme
n'aime que le faste, les femmes, la représentation et les fêtes”,
disait-il à Caulaincourt. “Mes
frères ne me secondent pas. Ils n'ont des princes que la sotte vanité
et aucun t alent.”
La
brillante conduite que certains narrateurs ont attribuée à Jérôme
lors de la campagne de 1815 ne semble pas avoir modifié l'opinion
de Napoléon, puisqu'il disait à Bertrand, le 10 janvier 1821, que
Jérôme n'était pas capable de conduire cent hommes à l'ennemi. C'est
probablement pour cette raison qu'il lui avait adjoint le général
Guilleminot pour l'assister dans la direction de sa division.
Jérôme
fut blessé légèrement aux Quatre-Bras (une balle se logea dans le
pommeau de son épée). Mais sa division perdit deux mille cinq cents
hommes, et fut donc réduite à cinq mille combattants.
Après
Waterloo, il reprit le chemin de l’exil, et ne rentra en France
qu’en 1848. Il fut alors nommé gouverneur des Invalides, et maréchal
de France (1850). Après le coup d’état de Napoléon III, il fut nommé
président du sénat, et mourut en 1860.
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