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Costume populaire

 

     
Si les uniformes de l'époque 1789-1815 sont bien documentés et étudiés, il n'en est pas de même du costume civil, surtout le costume populaire.
Cette section du site est destinée à recueillir les informations écrites et iconographiques concernant ce sujet.
 
 

 

Marquis (préfet du département), Mémoire statistique du département de la Meurthe, publié par ordre du gouvernement. Paris, Imprimerie impériale, an XIII (1805)

   
 

A l'exception des jeunes élégants qui s'assujettissent aux modes de la capitale, les hommes s'habillent assez simplement, et les fréquentes vicissitudes de l'atmosphère rendent l'usage des vêtements de drap presque continuel : ceux de Sedan et de Louviers sont préférés par les hommes aisés. Le bourgeois s'habillait autrefois en Elbeuf les jours de repos ; mais la réunion de la Belgique à la France a introduit l'usage des draps des fabriques de Verviers et de Montjoye, qui passent pour très solides, et qui sont à meilleur marché. Les draps rayés façon de Silésie, les bouracans et les camelots, qui servaient aux habits d'été, ne se portent presque plus ; on leur préfère les draps de coton. Les fabriques du département fournissent les coatings, dont les hommes du commun font des redingotes ou des houppelandes pour l'hiver ; les calmouks et la castorine sont employés à cette espèce de vêtement par la classe riche. L'habit de travail des ouvriers est ordinairement en ratine pour l'hiver, et d'une toile de ménage, moitié coton et moitié fil pour l'été.
Les gens de campagne s'habillent en tiretaine ou miselaine, qui se fabrique dans le pays, et dont ils fournissent même la matière aux tisserands. La couleur dominante est le vert dans le bassin de la Seille ; le brun, sur la Sarre ; le gris mélangé de brun, dans la partie supérieure des bassins de la Moselle et de la Meurthe ; le gris pur, dans les parties inférieures, excepté dans une partie de l'arrondissement de Toul, où l'on préfère la couleur brune. Les vestes et les culottes sont de panne ou de ratine, excepté pendant les chaleurs de l'été ; alors on y substitue un vêtement de toile grossière, quelquefois avec des raies de coton ; le sarrau est de toile non teinte, et le bonnet de travail en laine grise ou mélangée de rouge et de bleu. Autrefois, les paysans portaient presque toujours chez eux des sabots ; maintenant, ils ne sont plus guère en usage que dans la partie qui avoisine les Vosges ; ailleurs, il n'y a que les domestiques qui en portent, et pour les travaux de l'intérieur. En général, la mise des habitants de la campagne annonce l'aisance, et a forme des vêtements diffère peu des usages des villes.

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