Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

   

Waterloo battle 1815

 

 

 

1789-1815.com

   Annuaire 1789-1815   >   France   >   Société  >

.

Centenaires

 

Journal de Paris, 8 vendémiaire an 10 :

   
 

Il existe dans la commune d’Ebréon, département de la Charente, un vieillard âgé de 108 ans. C’est un bon vigneron, qui se tient encore aussi droit qu’un jeune homme. Il a conservé toutes ses dents. Ses cheveux n’ont éprouvé aucune altération, et sont restés aussi noirs qu’ils l’ont toujours été. Il n’a jamais eu recours au secours de la médecine, ni de la chirurgie. Il observe un régime auquel il doit, dit-il, sa santé et ses forces. Ce régime consiste à déjeuner avec un morceau de bon pain bien frotté d’ail, et à n’user dans les autres repas, que de pain trempé dans le vin. Il faut que ce régime soit excellent, puisqu’il lui a conservé à 108 ans, assez de forces pour labourer lui-même sa vigne, et porter des fardeaux très pesants. 

     

 

Journal de l'Empire du mardi 4 août 1812 :

   
 

Nous avons dit que S.Exc. le ministre de l'Intérieur avait mis à la disposition de M. le préfet de la Gironde une somme de 400 fr. pour être donnée à titre de secours, à une femme âgée de 108 ans, nommée Jeanne Bacquet, domiciliée à Pompignac, arrondissement de Bordeaux.
L'indicateur de Bordeaux, du 29 juillet, donne la notice suivante sur cette centenaire :
« Jeanne Bacquet a été mariée ; elle n'a jamais eu d'enfants ; elle est veuve depuis vingt-deux ans. Elle a constamment travaillé la terre, n'ayant aucune propriété ; sa figure a été belle et se trouve bien conservée ; sa vue est encore bonne, et sa marche assurée : elle se rend exactement à l'église tous les dimanches, soit en été, soit en hiver ; on lui réserve toujours une chaise, mais elle ne la prend jamais ; elle jouit encore de toutes ses facultés intellectuelles ; depuis trois ans seulement, elle ne peut plus travailler, ce qui l'oblige à recourir à la bienfaisance des personnes charitables. La seule occupation à laquelle elle puisse se livrer, est d'aller le long des chemins ramasser le bois dont elle a besoin pour son chauffage.

     

 

 

 

     

 

 

_ Retour au haut de la page.

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - 1789-1815.com - waterloo1815.com  © Bernard Coppens 2012 - Tous droits réservés.