Un
arrêté du 14 pluviôse an 8 (3 février 1800) ordonne la formation
de quatre bataillons de volontaires d’infanterie légère, sous le
nom de Francs.
Ils
sont levés dans les quatre divisions militaires de l’Ouest.
Le
1er bataillon franc est formé dans la 12e division militaire (La
Rochelle : Charente inférieure, Vendée, Loire inférieure, Deux-Sèvres,
et Vienne) ;
Le
2e l’est dans la 13e (Brest : Finistère, Côtes-du-Nord, Ille et
Vilaine, Morbihan) ;
Le
3e l’est dans la 14e (Caen : Calvados, Manche, et Orne) ;
Le
4e l’est dans la 22e (Tours : Indre et Loire, Loire et Cher, Maine
et Loire, Mayenne, et Sarthe).
Chaque
bataillon est composé de neuf compagnies : une de carabiniers, et
huit de “chasseurs francs”.
L’état-major
de chaque bataillon est composé d’un chef de bataillon, un adjudant-major,
un adjudant sous-officier, un porte-drapeau, un officier de santé,
un tambour-major, un maître armurier, un maître tailleur, un maître
cordonnier et un maître guêtrier.
Chaque
compagnie est composée d’un capitaine, un lieutenant, deux sous-lieutenants,
un sergent-major, 4 sergents, un fourrier-écrivain, 8 caporaux,
2 tambours, et 120 carabiniers ou chasseurs francs.
Les
bataillons francs sont habillés, armés et équipés comme le reste
de l’infanterie légère ; les carabiniers sont armés de carabines
rayées.
La
discipline, l’avancement, la solde sont les mêmes que dans les autres
troupes de la République.