La loi de finance
du 9 vendémiaire an VI (30 septembre 1797) instaurait un “droit
de passe sur les chemins” qui devait rapporter 20 millions
au trésor.
L’article LXXIV de
la loi disait :
“La taxe d’entretien destinée aux réparations et confections des grandes
routes, sera perçue sur toutes les voitures employées au transport
ou roulage, sur les voitures de voyage suspendues et non suspendues,
sur les bêtes de somme et de monture, et sur les chevaux ou mulets
menés à la main, ou voyageant en bandes, le tout, sauf les modifications
et exceptions qui seront jugées convenables, et statuées par les
lois à intervenir.”
Et l’article LXXV
:
“Seront exemptes de payer la taxe d’entretien, les bêtes allant au pâturage
ou revenant, les bêtes et voitures allant et revenant pour le travail
de l’exploitation des terres, ainsi que les voitures de transport,
lorsqu’elles seront employées aux travaux d’entretien, réparation
et confection des routes.”
La taxe devait être
perçue au moyen de barrières et bureaux placés sur les grandes routes,
et calculée à raison des distances parcourues ou à parcourir.
La loi du 3 nivôse
an VI relative à la taxe d'entretien des routes exemptait les militaires
du droit de passage.