Les
armées étaient accompagnés d’agents de l’administration, répartis
en différents services.
Le
décret du 2 février 1793 qui réorganise le ministère de la guerre,
donne au ministre six adjoints, chargé de l’assister dans les grandes
divisions. Le second adjoint est chargé des détails de l’administration,
c’est-à-dire des masses et fournitures de vivres, fourrages, habillements,
campements, remontes, casernements, chauffages, hôpitaux, et autres
de toute espèce, ainsi que les marchés qui leur sont relatifs, les
étapes et les convois militaires.
D’après
la loi du 21 février 1793, tous les agents de l’administration des
vivres, des hôpitaux et de tous les détails concernant les armées,
sont à la nomination du ministre, qui en remet les états à la Convention
nationale.
Le
nombre et la désignation de ces services a varié, mais on retrouve
:
-
vivres-pain
-
vivres-viandes
-
fourrages
-
charrois
-
hôpitaux.
D’après
un ordre du général Bonaparte, rendu à Milan le 25 frimaire an 5
(15 décembre 1796), les employés des différents services devaient
porter l’uniforme suivant :
-
vivres pain : habit ou frac bleu, collet blanc ;
-
vivres-viandes : habit ou frac bleu, collet ponceau ;
-
fourrages : habit ou frac bleu, collet vert ;
- charrois d’artillerie : uniforme prescrit par les règlements du
ministre ;
-
hôpitaux : uniforme prescrit par les règlements du ministre.
L’agent
en chef de chaque service était autorisé de faire, sous l’approbation
de l’ordonnateur en chef et du chef de l’état-major, un règlement
pour la distinction des différents grades.
Un
ordre du même général Bonaparte, daté du Caire le 29 thermidor an
6 (16 août 1798) détermine pour les agents français de l’administration
l’uniforme suivant :
habit,
gilet et pantalon bleu national, avec trois filets en broderie d’or
au collet et aux parements, plumet tricolore au chapeau, sabre et
ceinturon uni, et des bottines.
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