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Une ordonnance
du 1er février 1776 porte suppression de l’école militaire
de Paris fondée en 1751 par Louis XV.
Les élèves sont répartis dans des collèges
de province transformés en écoles militaires. Ces
écoles au nombre de 10 et tenues par différents ordres
religieux étaient les suivantes :
Sorèze (Bénédictins)
Brienne (Minimes) - la plus connue, du fait que Napoléon
Bonaparte y fut élève.
Tiron (Bénédictins)
Rebais (Bénédictins)
Beaumont (Bénédictins)
Pont-le-Voy (Bénédictins)
Vendôme (Oratoriens)
Effiat (Oratoriens)
Pont-à-Mousson (chanoines réguliers de St-Sauveur)
Tournon (Oratoriens)
Le 19 octobre 1776, le collège d'Auxerre et celui de Dol
furent ajoutés au nombre des écoles militaires. Celui
de Dol fut suspendu peu après par un autre arrêt.
Les conditions d'admission étaient les mêmes que celles
établies par l'édit de 1751 pour l'école militaire
de Paris :
Aucun élève ne pouvait être admis s'il ne faisait
preuve de quatre degrés, au moins, de noblesse paternelle.
Les enfants qui n'avaient ni père ni mère pouvaient
être reçus depuis l'âge de 8 à 9 ans jusqu'à
l'âge de 13, et ceux qui avaient leur père et leur
mère, depuis 8 à 9 ans jusqu'à 10 et 11 seulement
; ils devaient savoir lire et écrire.
La première
fourniture devait être faite par les parents, et consistait
en :
- Un surtout de drap bleu
- Un habit de drap bleu, doublure et parements rouges, boutons blancs.
- Deux vestes bleues
- Deux culottes noires.
- Douze chemises.
- Douze mouchoirs.
- Six cravates ou mouchoirs de cou.
- Six paires de bas.
- Six bonnets de nuit.
- Deux peignoirs.
- Deux chapeaux.
- Deux paires de souliers.
- Deux peignes.
- Un ruban de queue.
- Et un sac à poudre.
La Convention
nationale supprima le 9 septembre 1793 toutes les écoles
militaires. |
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